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Brèves du mois

Les projets commencent à se raréfier à quelques mois des élections. Mais on arrive néanmoins à glaner quelques informations intéressantes dans les couloirs de la mairie...


Premières escarmouches pré-électorales
Lors du conseil municipal de juillet, un adjoint est intervenu pour expliquer tout le mal qu’il pensait du plaidoyer d’une élue de l’opposition pour obtenir un soutien plus ferme de la municipalité en faveur des riverains de Biopole, lesquels, comme on le sait, subissent au quotidien les nuisances de l’usine. Comme si intervenir pour exprimer un point de vue un peu critique à l’égard du maire, constituait un crime de lèse-majesté.
Le maire a d’autant moins apprécié cet excès de zèle de son adjoint, que celui-ci a en charge la citoyenneté et la démocratie participative. Cette intervention de l’élu « compétent » en démocratie faisait en effet « tache » et s’avérait pour le moins maladroite et en contradiction complète avec l’image que la municipalité veut donner d’elle-même à six mois des élections.
Mais l’excès de zèle de cet adjoint n’était peut-être au fond motivé que par la volonté de montrer au maire qu’il était un bon « petit soldat » de sa cause pour être sûr de se retrouver de nouveau en bonne place sur la liste de la majorité municipale, au mois de mars prochain.
Raté !

Le centre aquatique : le boom de l’été !
La météo a été plus que favorable cet été pour que la fréquentation des bassins de plein air du centre aquatique soit maximum : plus de 32000 baigneurs en deux mois ! Pour la 1ère année de fonctionnement de la Baleine Bleue dans sa nouvelle configuration, la municipalité ne pouvait pas rêver meilleur scénario avec un chiffre global de fréquentation de 86000 entrées.

La difficulté sera de tenir le rythme dans la durée dans un environnement qui va changer avec notamment la mise en service prochaine du centre aqualudique d’Angers et peut-être aussi au cours des étés prochains, une météo moins favorable. On sait en effet qu’en raison des choix faits par la municipalité concernant la piscine couverte, en cas de mauvais temps persistant en été, le chiffre des entrées en juillet et août pourrait rapidement chuter.
Mais on ne va pas jouer les esprits chagrins et on va donc se réjouir de ce franc succès.

On vient aussi d’apprendre que ce bel équipement encore tout neuf allait être prochainement équipé d’une Gestion Technique Centralisée (GTC). Cela a constitué une réelle surprise car il ne nous serait pas venu à l’idée qu’au prix de 8M €, il n’ait pas été doté tout de suite des innovations techniques les plus sophistiquées permettant d’optimiser les coûts d’exploitation.

La Poste : la ville achète la partie nue du terrain !
Nous avons exposé ici les raisons qui nous ont fait regretter le non interventionnisme de la municipalité lorsque la Poste avait mis en vente le bâtiment et le terrain dont elle était propriétaire sur la route de Beaufort, à un emplacement stratégique dans l’organisation du centre-ville. Se rendre propriétaire de cet emplacement lui aurait permis en effet dans le futur de maîtriser toutes les évolutions dans un ilot appelé certainement à se transformer. Dommage !
 
Pour leur défense, certains élus de la majorité ont expliqué que la ville n’avait pas vocation à tout faire en lieu et place du secteur privé. Certes ! Mais, il y a des opportunités que la puissance publique doit savoir saisir pour orienter et maîtriser certaines évolutions du centre-ville. A condition bien sûr de savoir ce que l’on veut faire. C’est une occasion ratée et on regrette ce manque de discernement.
Quoi qu’il en soit et comme on pouvait s’y attendre, l’acheteur du bâtiment de la Poste a souhaité se dessaisir le plus vite possible du terrain nu de 700m2 situé à l’arrière, enclavé et sans façade sur la rue. La ville va l’acheter au prix de 60000€ et il va rester affecté au stationnement des voitures de la Poste.

Accession sociale à la propriété : la ville s’engage avec ALM
Angers Loire Métropole et la ville d’Angers ont mis en place des moyens importants pour favoriser  l’accession sociale à la propriété afin d’en réduire les coûts et de donner quand il le faut un petit coup de pouce aux acquéreurs modestes. Parmi les moyens proposés par ALM figure une aide directe accordée aux familles. Celle-ci concerne des programmes de logements neufs éligibles aux prêts à taux zéro et elle est assortie d’un certain nombre de conditions. En 4 ans, c’est quelque 700 familles qui ont ainsi pu bénéficier de cette aide.

Le montant initial de l’aide accordée par ALM (500 à 2000€ minimum) peut être doublé grâce à une aide équivalente de la commune de la future résidence de la famille. Celle-ci peut aussi décider d’augmenter l’aide de suppléments divers en lien avec le nombre d’enfants ou d’autres critères, entraînant un effort équivalent d’ALM. Le montant total de l’aide peut ainsi monter à 7800€ au maximum.

La ville de St Barth a décidé d’adhérer à ce dispositif et une provision de 10000€ a été inscrite au budget à cet effet.

Aides à la réhabilitation des logements anciens pour les économies d’énergie
On ne va pas rentrer dans le détail du dispositif proposé par ALM qui, dans le cadre du Plan Local de l’Habitat (PLH), a décidé de renforcer son action pour réhabiliter le parc ancien de logements et de porter en particulier son effort sur l’isolation thermique du parc ancien de logements. On sait que c’est aussi l’une des priorités de l’Etat, l’objectif consistant à économiser la facture énergétique globale du pays tout en favorisant les emplois locaux dans le secteur du bâtiment et en réduisant les charges des locataires ou des propriétaires qui vivent dans des logements mal isolés.

ALM va ainsi apporter une contribution de l’ordre de 2M€ dans le cadre du PIG (Projet d’Intérêt Global) visant à réhabiliter 500 logements en 4 ans par l’intermédiaire de l’ANAH (Agence Nationale d’Amélioration de l’Habitat).
Pour accompagner cet effort et pour que les propriétaires de la commune qui pourraient être concernés puissent éventuellement en bénéficier, la ville doit lancer une campagne d’information dans le Magazine et sur son site Internet.

Zones 30 aux Banchais
La ruelle des Banchais
On se souvient que certains élus bartholoméens avaient manifesté de la mauvaise humeur lorsque la ville d’Angers avait sollicité St Barth pour qu’elle accepte sa proposition de réaménagement de la rue de Villechien mitoyenne entre les deux communes. Cette proposition avait été faite dans le cadre du projet global d’Angers de création de zones 30 dans les différents quartiers de la ville. St Barth avait fini par accepter la proposition mais sous certaines conditions.
La ville d’Angers vient de remettre ça dans le quartier des Banchais. Cette fois, St Barth n’exprime aucune réticence et le maire va signer un arrêté conjoint avec celui d’Angers pour la mise en zone 30 de la Haute des Banchais, de la ruelle des Banchais et de la rue des Banchais elle-même dans sa partie résidentielle, toutes ces rues étant mitoyennes.
La rue du Petit Moulin

Mieux : par souci d’homogénéité pour l’ensemble du quartier à cheval sur Angers et St Barth, elle pourrait même dans un proche avenir étendre le dispositif à des rues du quartier non mitoyennes, situées entièrement sur St Barth : la rue du Petit Moulin et la rue Albert Camus.
Mais il n’y a pas le feu et on verra cela après mûre réflexion et peut-être après les élections !
 
 

Esprit de clocher es-tu là ?
Au mois de juin dernier, la commission des travaux a eu à examiner une demande du Conseil Général visant à mettre à jour son circuit pédestre intégré au PDIPR (Plan départemental des itinéraires piétonniers ruraux ?). Ce plan a pour objectif la préservation des chemins ruraux le plus souvent non revêtus afin de permettre aux randonneurs de s’y promener et de faciliter ainsi la découverte de nouveaux paysages à la campagne.



 
 La commission a travaillé sur la base d’un projet d’itinéraire continu qui fait le tour de la commune et les élus ont découvert qu’il lui arrivait de déborder de nos frontières lorsqu’il s’égarait dans les Ardoisières en particulier. Enfer et damnation ! Ils ont tout de suite mis bon ordre à tout ça et demandé aux techniciens de faire en sorte que le projet soit exclusivement communal ! Non mais !

Verra-t-on bientôt des barbelés aux frontières de la commune pour être certains que l’on restera maîtres chez nous ?
 
Le casse-tête de la signalétique de proximité
On sait que la ville est en permanence sollicitée par des associations, des établissements publics ou privés de toutes sortes... pour qu’il soit apposé sur le domaine public des panneaux de signalisation permettant aux usagers de ces établissements divers d’y accéder. Il s’agit même quelquefois de réaliser de véritables jalonnements sur des itinéraires quelquefois complexes.


Cette question n’est pas anodine et il est indispensable de fixer des règles pour hiérarchiser les informations qui seront autorisées et pour que ces jalonnements soient lisibles et efficaces. Ce travail a été engagé par la commission des travaux. Au-delà du souci légitime d’informer les usagers du domaine public et d’aider les établissements qui ont vocation à accueillir du public, il faut éviter l’inflation de panneaux coûteux et souvent inutiles.

Saturation de panneaux

 
 
 
Il y a des économies à faire et notre environnement urbain s'en portera beaucoup mieux !

 

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