Brèves du mois
Les projets commencent à se raréfier à quelques mois des élections. Mais on arrive néanmoins à glaner quelques informations intéressantes dans les couloirs de la mairie...
Pour leur défense,
certains élus de la majorité ont expliqué que la ville n’avait pas vocation à tout
faire en lieu et place du secteur privé. Certes ! Mais, il y a des opportunités
que la puissance publique doit savoir saisir pour orienter et maîtriser
certaines évolutions du centre-ville. A condition bien sûr de savoir ce que
l’on veut faire. C’est une occasion ratée et on regrette ce manque de
discernement.
Esprit de clocher es-tu là ?
Au mois de juin
dernier, la commission des travaux a eu à examiner une demande du Conseil Général
visant à mettre à jour son circuit pédestre intégré au PDIPR (Plan
départemental des itinéraires piétonniers ruraux ?). Ce plan a pour objectif la
préservation des chemins ruraux le plus souvent non revêtus afin de permettre aux
randonneurs de s’y promener et de faciliter ainsi la découverte de nouveaux
paysages à la campagne.
On sait que la ville est en permanence sollicitée par des associations, des établissements publics ou privés de toutes sortes... pour qu’il soit apposé sur le domaine public des panneaux de signalisation permettant aux usagers de ces établissements divers d’y accéder. Il s’agit même quelquefois de réaliser de véritables jalonnements sur des itinéraires quelquefois complexes.
Il y a des économies à
faire et notre environnement urbain s'en portera beaucoup mieux !
Premières
escarmouches pré-électorales
Lors du conseil
municipal de juillet, un adjoint est intervenu pour expliquer tout le mal qu’il
pensait du plaidoyer d’une élue de l’opposition pour obtenir un soutien plus
ferme de la municipalité en faveur des riverains de Biopole, lesquels, comme on
le sait, subissent au quotidien les nuisances de l’usine. Comme si intervenir
pour exprimer un point de vue un peu critique à l’égard du maire, constituait
un crime de lèse-majesté.
Le maire a d’autant
moins apprécié cet excès de zèle de son adjoint, que celui-ci a en charge la
citoyenneté et la démocratie participative. Cette intervention de l’élu « compétent »
en démocratie faisait en effet « tache » et s’avérait pour le moins
maladroite et en contradiction complète avec l’image que la municipalité veut
donner d’elle-même à six mois des élections.
Mais l’excès de zèle de
cet adjoint n’était peut-être au fond motivé que par la volonté de montrer au
maire qu’il était un bon « petit soldat » de sa cause pour être sûr
de se retrouver de nouveau en bonne place sur la liste de la majorité
municipale, au mois de mars prochain.
Raté !
Le
centre aquatique : le boom de l’été !
La météo a été plus que
favorable cet été pour que la fréquentation des bassins de plein air du centre
aquatique soit maximum : plus de 32000 baigneurs en deux mois ! Pour la 1ère
année de fonctionnement de la Baleine Bleue dans sa nouvelle configuration, la
municipalité ne pouvait pas rêver meilleur scénario avec un chiffre global de
fréquentation de 86000 entrées.
La difficulté sera de
tenir le rythme dans la durée dans un environnement qui va changer avec
notamment la mise en service prochaine du centre aqualudique d’Angers et
peut-être aussi au cours des étés prochains, une météo moins favorable. On sait
en effet qu’en raison des choix faits par la municipalité concernant la piscine
couverte, en cas de mauvais temps persistant en été, le chiffre des entrées en
juillet et août pourrait rapidement chuter.
Mais on ne va pas jouer
les esprits chagrins et on va donc se réjouir de ce franc succès.
On vient aussi
d’apprendre que ce bel équipement encore tout neuf allait être prochainement
équipé d’une Gestion Technique Centralisée (GTC). Cela a constitué une réelle
surprise car il ne nous serait pas venu à l’idée qu’au prix de 8M €, il n’ait
pas été doté tout de suite des innovations techniques les plus sophistiquées
permettant d’optimiser les coûts d’exploitation.
La
Poste : la ville achète la partie nue du terrain !
Nous avons exposé ici
les raisons qui nous ont fait regretter le non interventionnisme de la
municipalité lorsque la Poste avait mis en vente le bâtiment et le terrain dont
elle était propriétaire sur la route de Beaufort, à un emplacement stratégique
dans l’organisation du centre-ville. Se rendre propriétaire de cet emplacement
lui aurait permis en effet dans le futur de maîtriser toutes les évolutions dans
un ilot appelé certainement à se transformer. Dommage !
Quoi qu’il en soit et
comme on pouvait s’y attendre, l’acheteur du bâtiment de la Poste a souhaité se
dessaisir le plus vite possible du terrain nu de 700m2 situé à l’arrière,
enclavé et sans façade sur la rue. La ville va l’acheter au prix de 60000€ et
il va rester affecté au stationnement des voitures de la Poste.
Accession sociale à la propriété : la ville s’engage avec ALM
Angers Loire Métropole
et la ville d’Angers ont mis en place des moyens importants pour favoriser l’accession sociale à la propriété afin d’en
réduire les coûts et de donner quand il le faut un petit coup de pouce aux
acquéreurs modestes. Parmi les moyens proposés par ALM figure une aide directe
accordée aux familles. Celle-ci concerne des programmes de logements neufs
éligibles aux prêts à taux zéro et elle est assortie d’un certain nombre de
conditions. En 4 ans, c’est quelque 700 familles qui ont ainsi pu bénéficier de
cette aide.
Le montant initial de
l’aide accordée par ALM (500 à 2000€ minimum) peut être doublé grâce à une aide
équivalente de la commune de la future résidence de la famille. Celle-ci peut
aussi décider d’augmenter l’aide de suppléments divers en lien avec le nombre
d’enfants ou d’autres critères, entraînant un effort équivalent d’ALM. Le
montant total de l’aide peut ainsi monter à 7800€ au maximum.
La ville de St Barth a
décidé d’adhérer à ce dispositif et une provision de 10000€ a été inscrite au
budget à cet effet.
Aides
à la réhabilitation des logements anciens pour les économies d’énergie
On ne va pas rentrer
dans le détail du dispositif proposé par ALM qui, dans le cadre du Plan Local
de l’Habitat (PLH), a décidé de renforcer son action pour réhabiliter le parc
ancien de logements et de porter en particulier son effort sur l’isolation
thermique du parc ancien de logements. On sait que c’est aussi l’une des
priorités de l’Etat, l’objectif consistant à économiser la facture énergétique
globale du pays tout en favorisant les emplois locaux dans le secteur du
bâtiment et en réduisant les charges des locataires ou des propriétaires qui
vivent dans des logements mal isolés.
ALM va ainsi apporter
une contribution de l’ordre de 2M€ dans le cadre du PIG (Projet d’Intérêt
Global) visant à réhabiliter 500 logements en 4 ans par l’intermédiaire de
l’ANAH (Agence Nationale d’Amélioration de l’Habitat).
Pour accompagner cet
effort et pour que les propriétaires de la commune qui pourraient être
concernés puissent éventuellement en bénéficier, la ville doit lancer une
campagne d’information dans le Magazine
et sur son site Internet.
Zones
30 aux Banchais
La ruelle des Banchais |
On se souvient que
certains élus bartholoméens avaient manifesté de la mauvaise humeur lorsque la
ville d’Angers avait sollicité St Barth pour qu’elle accepte sa proposition de
réaménagement de la rue de Villechien mitoyenne entre les deux communes. Cette
proposition avait été faite dans le cadre du projet global d’Angers de création
de zones 30 dans les différents quartiers de la ville. St Barth avait fini par
accepter la proposition mais sous certaines conditions.
La ville d’Angers vient
de remettre ça dans le quartier des Banchais. Cette fois, St Barth n’exprime
aucune réticence et le maire va signer un arrêté conjoint avec celui d’Angers
pour la mise en zone 30 de la Haute des Banchais, de la ruelle des Banchais et
de la rue des Banchais elle-même dans sa partie résidentielle, toutes ces rues
étant mitoyennes.
La rue du Petit Moulin |
Mieux : par souci
d’homogénéité pour l’ensemble du quartier à cheval sur Angers et St Barth, elle
pourrait même dans un proche avenir étendre le dispositif à des rues du
quartier non mitoyennes, situées entièrement sur St Barth : la rue du Petit
Moulin et la rue Albert Camus.
Mais il n’y a pas le
feu et on verra cela après mûre réflexion et peut-être après les élections !
Esprit de clocher es-tu là ?
La commission a
travaillé sur la base d’un projet d’itinéraire continu qui fait le tour de la
commune et les élus ont découvert qu’il lui arrivait de déborder de nos
frontières lorsqu’il s’égarait dans les Ardoisières en particulier. Enfer et
damnation ! Ils ont tout de suite mis bon ordre à tout ça et demandé aux
techniciens de faire en sorte que le projet soit exclusivement communal ! Non
mais !
Verra-t-on bientôt des
barbelés aux frontières de la commune pour être certains que l’on restera
maîtres chez nous ?
Le
casse-tête de la signalétique de proximitéOn sait que la ville est en permanence sollicitée par des associations, des établissements publics ou privés de toutes sortes... pour qu’il soit apposé sur le domaine public des panneaux de signalisation permettant aux usagers de ces établissements divers d’y accéder. Il s’agit même quelquefois de réaliser de véritables jalonnements sur des itinéraires quelquefois complexes.
Cette question n’est
pas anodine et il est indispensable de fixer des règles pour hiérarchiser les
informations qui seront autorisées et pour que ces jalonnements soient lisibles
et efficaces. Ce travail a été engagé par la commission des travaux. Au-delà du
souci légitime d’informer les usagers du domaine public et d’aider les
établissements qui ont vocation à accueillir du public, il faut éviter
l’inflation de panneaux coûteux et souvent inutiles.
Saturation de panneaux |
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