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ACTUALITÉS

Comité technique paritaire : le bon choix ?
Le comité technique paritaire qui regroupe les élus, l’administration et les syndicats, procède tous les ans à un examen attentif de ce qu’on appelle le tableau des effectifs de la mairie. Il s’agit d’ajuster les postes de fonctionnaires aux besoins réels avérés. L’avis du CTP est obligatoire mais il n’est que consultatif.
Au cours de la dernière réunion, il a eu à traiter une question délicate : le statut des femmes de service. Celles-ci sont le plus souvent recrutées sur des contrats précaires. La municipalité a proposé qu’elles soient titularisées, ce qui constitue évidemment un réel progrès pour elles !
Mais l’élue de la minorité municipale a été la seule à relevé la contrepartie de taille que cette titularisation comportait : au lieu des 35h voire plus, de travail hebdomadaire que ces femmes effectuaient jusque-là, les horaires vont être ramenés à 28h ! Leurs revenus vont donc diminuer très sensiblement!
Au moment où on parle de plus en plus des « travailleurs pauvres » qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts, s’agit-il en l’occurrence d’une véritable avancée sociale ?

CCQ : ça tangue dangereusement !
L’ambiance lors de la dernière réunion du CCQ Centre-Venaiserie qui avait à son ordre du jour un débat sur le diagnostic du centre-ville réalisé par un cabinet d’études, n’était pas à la fête ! Sur les 14 membres, il y avait 6 présents et 3 autres s’étaient excusés ! Ce qui situe bien le niveau de motivation actuel au sein de cette instance « suprême » de démocratie participative !
Plus grave : le référent élu était lui aussi absent et il n’avait même pas cru bon de s’excuser ! C’est pour le moins faire preuve de désinvolture mais surtout d’un manque de respect évident envers ceux qui s’évertuent encore à sauver une instance bien mal en point. Le référent chargé d'animer ce CCQ n'a pas appécié!
En tout cas, le message envoyé vers les citoyens à la veille du forum qui a justement pour but de redonner du tonus au bénévolat, est celui d’un manque total de considération pour le travail qu’ils effectuent.
Avec l’exemple de la suppression du CLSH de la Paperie, ça fait beaucoup !

CLSH de la Paperie : retour sur un « débat » escamoté !
Autant que les bonnes ou mauvaises raisons qui ont conduit la municipalité à décider la suppression de la subvention municipale (3€/enfant/jour soit 1800€ environ par an) pour le CLSH associatif de la Paperie, c’est l’absence de débat public qui a motivé l’ire de l’opposition.
Tout comme la suppression du poste d’animateur en 2009, la municipalité a tout fait pour éviter tout débat en conseil municipal comme si elle n'avait aucune confiance dans la solidité de son argumentation.
Dans un premier temps, l’adjointe a tenté de faire valoir l’idée que cette décision était consensuelle : la question aurait été évoquée au détour d’une commission, le seul fait d’en avoir parlé valant d’après elle le consentement de l’opposition. Curieuse conception du débat public !
Puis elle a expliqué que c’était au conseil d’administration du CCAS de se saisir de la question, façon bien commode de ne pas en débattre au conseil municipal. Vérification faite, le CCAS n’a évidemment aucune prérogative pour prendre ce genre de décision, son rôle se bornant à gérer les moyens alloués par la municipalité pour les structures destinées à l’enfance !

La Paperie un ghetto ?
Il semblerait que dans les motivations du maire pour supprimer la subvention du CLSH, il y ait la volonté de sa part de faire en sorte que ce quartier ne soit plus le « ghetto » qu’il constitue aujourd’hui dans l’esprit de beaucoup de bartholoméens. A la Paperie, pour beaucoup de personnes, il n’y aurait  que des pauvres et des nécessiteux. Beurk !
C’est louable dans les intentions mais il pourrait s’y prendre autrement !
En tout cas, de ce triste débat a jailli une petite lumière ! L’adjoint à la citoyenneté a fait observer que l’on allait assister à une transformation radicale de ce quartier avec l’arrivée massive de nouvelles populations à la Reux et plus tard aux Cinq Jardins. Il suggérait donc qu’Echanges et Solidarités soit aussi investie d’une mission d’accueil de ces nouveaux habitants.
C’est une idée qui a déjà été suggérée depuis longtemps par des élus de la minorité et jusqu’à présent, elle a toujours été balayée du revers de la main. Mais, l’espoir fait vivre !

Budget Primitif : déjà une entorse par rapport au DOB !
Au mois de février, lors du débat d’orientation budgétaire, la municipalité s’était engagée à maîtriser les dépenses de fonctionnement. Ainsi, les dépenses de personnel ne devaient pas augmenter de plus de 3,5% au cours de l'année 2011! Qu'on se le dise!
Un mois plus tard, dans le BP il apparaît que l’augmentation prévue n’est pas de 3,5% mais de 5,7% ! Plus de 2% d'augmentation! Si toutes les prévisions sont faites avec la même fiabilité, on se demande quelle confiance il faut accorder à ce budget et si on ne s’achemine pas vers de nouvelles augmentations d’impôts en 2011.
Et on ne parle pas des aléas toujours possibles, comme ces emprunts « toxiques » dont la menace plane au-dessus de nos têtes comme les nuages radioactifs au-dessus de celle des japonais !

Ardoise d'Angers : promotion terminée!
Un résident de St Barthélemy a remplacé l'amiante-ciment de la toiture de sa maison par de la véritable ardoise d'Angers, au cours du dernier trimestre de l'année 2010. En vertu d'une délibération prise dans le passé pour promouvoir les Ardoisières d'Anjou à l'époque en grande difficulté, ce choix qui se traduit pour lui par un surcoût non négligeable, lui donne droit à une subvention de la commune de 850€. Cette décision avait d'ailleurs à l'époque fait l'objet d'un certain écho dans les médias locaux.
Il s'est donc présenté à la mairie pour faire valoir ce droit.
Il a eu la désagréable surprise de s'entendre répondre que c'était fini et qu'il n'y avait plus d'argent pour satisfaire ce type de demande. Et effectivement, une délibération du conseil municipal de février 2011 a discrètement entériné la suppression de cette subvention.
Mais ce refus soulève un petit problème de droit : ce qu'une délibération de conseil municipal a créé ne peut être supprimé que par une autre délibération et aucune décision ne peut être appliquée rétroactivement. Notre citoyen serait donc en droit de faire un recours au tribunal administratif avec de grandes chances de gagner et d'obliger la ville à lui verser cette subvention

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