Rechercher dans ce blog

La Jaudette : encore une classe fermée

Il est maintenant acquis qu’une classe va fermer à la Jaudette. Peut-être y avait-il une solution pour l’éviter...

On commence à y être habitué. Depuis maintenant quelques années, à St Barth, on assiste à chaque rentrée à la fermeture d’une ou plusieurs classes et même d’une école il y a deux ans. Et ça va continuer jusqu’à ce que les nouveaux logements ramènent de nouveau des enfants dans la commune... C’est un cycle bien connu et hélas quasiment inévitable !

Cependant, dans le cas présent, il y avait peut-être une solution à mettre en place pour éviter cette fermeture. Il suffisait, comme c’est quelquefois la règle au sein des communes d’Angers Loire Métropole, que St Barth et Trélazé se mettent d’accord pour accepter l’inscription des élèves résidant à la Guérinière, soit à la Jaudette située pas très loin, soit à Trélazé, au bon vouloir des parents, dans l’attente de la construction de l’école prévue dans ce quartier. Il est à peu près certain qu’un tel arrangement aurait satisfait les parents d’élèves à qui on a imposé la solution unique du « chacun chez soi » qui n’est pas forcément la plus facile pour eux.


Pour cela, il aurait fallu évidemment que les deux maires examinent ensemble comment il était possible de franchir ce cap difficile de manière la plus intelligente possible, en utilisant au mieux les équipements existants et dans l’intérêt des parents et des enfants. Mais, on sait que le dialogue intercommunal est quasiment inexistant et toujours très difficile.

Mais, derrière cette volonté de chaque maire d’éviter l’inscription des enfants des communes voisines, il y a aussi semble-t-il des arrière-pensées moins avouables. La règle générale qui prévaut au sein d’ALM est que ce soit la commune d’accueil qui prenne en charge les frais de scolarité sans demander de compensation à la commune de résidence. Lorsqu’elle a été instaurée, cette règle favorisait en général les communes de la première couronne car il y a en effet plus d’enfants de la périphérie inscrits à Angers que l’inverse. St Barth en particulier semble favorisée par ce système.
D’accord pour que les contribuables d’Angers paient pour des enfants de St Barth, mais imaginer que St Barth puisse payer pour des enfants de Trélazé – ou l’inverse, quelle horreur !

Aucun commentaire: