Ce blog a l’ambition d’être le reflet de la vie municipale
et les articles présentés relatent l’actualité telle qu’elle ressort des débats
au conseil municipal ou dans les commissions.
Vous n’ignorez pas que la municipalité est rentrée dans
une période de « vaches maigres » pour reconstituer les finances
communales qui suivaient une trajectoire dangereuse (avec d'ailleurs des augmentations importantes des impôts locaux depuis deux ans) ; les nouveaux projets
sont donc rares pour ne pas dire inexistants.
Cette édition est de ce fait un peu allégée : pas de
« dossier du mois », plus de « brèves » que d’habitude et
disons-le plus de difficultés à atteindre le rythme habituel de 7 ou 8
articles. Espérons qu’à la rentrée, ça ira mieux !
Bonnes vacances à tous et au plaisir de vous retrouver
vers la fin du mois de septembre !
A St Barth Vivre et Agir
EDITO
La presse locale a rendu compte de la manifestation avec une certaine
complaisance mais la réalité est moins réjouissante. Il n’y avait que 120
personnes environ au THV le vendredi soir à la séance censée être le clou de la
manifestation, pour voir le film « L’univers
au fil de l’eau » et suivre la conférence-débat avec Benoît Reeves, au
demeurant très intéressante. Et encore dans ce public fallait-il noter la
présence d’une forte délégation de la toute nouvelle association bartholoméenne
SEBio (dont on parle plus loin
dans cette édition et qui a reçu un accueil plutôt encourageant du public
présent) ainsi que d’une autre
association angevine Racines (Réseau
angevin d’Associations et de Collectifs d’Information pour une Nature
et un Environnement Sauvegardés). Les élus eux-mêmes ne se sont
pas beaucoup mobilisés pour l’évènement... Quant au samedi après-midi, à la Ranloue , il s’agissait
d’une « gentille petite fête de patronage » un peu « tristounette »,
à l’exception peut-être des jeux de bois et de quelques éclairs de la fanfare.
Bref, rien dans tout çà ne mérite le label
d’ « écofolie ».
Il est vrai que cette année la forme de la manifestation avait été
allégée. Il est vrai également qu’au-delà des apparences, celle-ci s’accompagne
d’un travail important de sensibilisation dans les écoles, utile et très
productif. Mais, sous leur forme actuelle, ces « écofolies » sont
loin de « décoiffer ». Elles manquent vraiment de souffle si on les compare
à ce qui se passe de l’autre côté de la « frontière » à Trélazé où l’animation
culturelle est devenue bouillonnante, foisonnante et trépidante et où chaque manifestation
culturelle remplit les salles. Le constat est rude : d’une année sur
l’autre, les Ecofolies qui doivent
constituer un temps fort de la vie locale, s’affadissent et s’étiolent et le
public répond de moins en moins présent.
Il est donc plus que temps d’en faire le bilan et l’évaluation.
Faut-il remettre en cause l’idée même de cette manifestation pourtant
intéressante, associant la sensibilisation du grand public à des thèmes
environnementaux et la fête ? Ou est-il devenu nécessaire d’en revoir
totalement le concept pour lui redonner un nouveau souffle et une nouvelle
vigueur avant une mort programmée et inéluctable ?
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