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Brèves du mois


La mairie est une ruche. Lorsqu’on laisse traîner ses oreilles dans les couloirs de la mairie ou lorsqu’on écoute aux portes des commissions, on arrive à glaner plein d’informations souvent intéressantes et qui méritent un écho dans ce blog.


Voici donc ce que l’on peut vous dire ce mois-ci...

Le petit chemin de la Venaiserie... suite et fin !
On en a parlé à différentes reprises comme dans un feuilleton : la dernière fois, c’était au mois de février dernier. Rappelez-vous : ce petit chemin d’une centaine de mètres à travers bois que la ville a décidé de « bitumer » et qui avait failli provoquer une émeute dans le quartier de la Venaiserie, lorsque les tronçonneuses étaient entrées en action, sans que personne n’en ait été averti !

Après des palabres à la mairie entre une délégation d’habitants et le maire, tout avait fini par rentrer dans l’ordre avec la promesse d’un projet à minima. Finalement alors qu’une vingtaine d’arbres marqués d’une croix rouge semblaient être condamnés à mort, le chemin devait être réalisé sans en couper un seul !


 Comme quoi avec du bon sens! D’ailleurs personne n’avait rien demandé et tout le monde trouvait que le petit sentier tel qu’il existait depuis que le quartier a été construit il y a plus de 40 ans, convenait bien en l’état à tout le monde, sauf au maire et aux techniciens de la mairie ! Comme on est très riche, on peut dépenser de l’argent inutilement !

Les travaux de décaissement ont donc été réalisés en février dernier et on pensait que tout allait être achevé dans la foulée. Il restait deux jours de travail au maximum pour terminer, mais l’entreprise est partie ! C’est resté en l’état pendant plus de trois mois et avec les pluies de ce printemps, le chemin est devenu impraticable!


Pâques est passé et juste avant la Trinité qui avait lieu ce 26 mai, le chantier a repris... On se demande vraiment comment sont coordonnés les chantiers dans cette mairie!

Pigeon Vole : on en voit enfin le bout !
La fin des travaux était prévue de telle sorte que les enfants réintègrent leur crèche rénovée, au cours des vacances de printemps. Mais là aussi, rien ne s’est passé comme prévu...

En fait, hormis la réalisation du bitume sur les allées autour du bâtiment, il ne s’est pratiquement rien passé pendant plusieurs semaines aux abords de la crèche, après que les peintres, en principe derniers intervenants sur le chantier du bâtiment, soient partis. Rien n’interdisait de surcroît de travailler simultanément dedans et dehors !

Comme pour le petit chemin, trois jours avant la Trinité, on a vu de nouveau un camion aux abords du chantier et des ouvriers s’affairer pour aménager le petit jardin et poser la clôture. On peut donc espérer voir bientôt de nouveau des petits marmots fréquenter ce nouvel équipement tout pimpant.

Le cimetière en travaux
On a présenté ici également au mois de mars dernier le projet d’extension du cimetière sur l’emprise de l’ancienne entreprise Tombini. La première tranche est en cours de réalisation et l’assainissement a déjà été réalisé. Le piquetage du premier carré est également réalisé et les pelleteuses sont en action. Les travaux seront étalés sur trois exercices budgétaires jusqu’à 2015.

L'extension du cimetière
 La clôture du côté Ouest vient d’être partiellement démolie et on a donc maintenant une image du cimetière dans sa configuration intermédiaire avec la première phase d’extension. On peut continuer à mourir à St Barth l’esprit tranquille : il y aura de la place au cimetière pour tous ceux qui le voudront.

La deuxième phase ne sera engagée que bien plus tard sur l’emprise du hangar actuellement occupé par les Restos du Cœur.

« Désherbage » de la bibliothèque : à chacun son tour !
Quel drôle de terme pour désigner l’action consistant à débarrasser la bibliothèque de ses vieux livres usagés pour les remplacer par de nouveaux, correspondant à l’actualité littéraire ou à la demande spécifique des usagers de la Médiathèque ! Ce désherbage a lieu chaque année à la fête du mois de juin à la Ranloue lors des « Coups de Folie », devenue les « Ecofolies » en attendant autre chose...

La Médiathèque

 Les deux dernières années, le produit de ce « désherbage » a été remis successivement à des associations œuvrant pour le Mali et la Roumanie. Cette année, par souci d’équité et pour rester dans la continuité des jumelages et si le Conseil municipal en décide ainsi, ce sera le tour de l'association Gabin d’en bénéficier. Cette somme contribuera au financement d’un projet culturel en lien avec cette ville jumelée de Pologne.

Vers une augmentation de la subvention aux écoles privées
C’est sous le mandat de Gérard Pilet que l’équité entre tous les enfants de la commune a été instaurée sur le plan éducatif. A l’époque, alors que l’ancienne municipalité s’y était toujours refusée, le débat avait provoqué un beau tollé chez ceux qui sont maintenant aux affaires au sein de la majorité municipale. Le maire élu en 2001, ne faisait pourtant qu’appliquer la loi qui prévoit que les enfants scolarisés dans les écoles privées sous contrat, doivent bénéficier d’une subvention de fonctionnement équivalente à celle des enfants scolarisés dans le public. 

Tous les ans, à partir de toutes les dépenses de fonctionnement de chaque école publique de la ville (à l’exclusion des investissements se rapportant aux locaux) et en se basant sur les effectifs, la commune calcule donc ce que coûte en moyenne chaque élève en maternelle et en primaire. Les coûts moyens ainsi calculés déterminent le montant des subventions accordées aux écoles privées, en se basant sur les effectifs réels des enfants qui y sont accueillis.

Depuis 2009, avec la fermeture de l’école de la Venaiserie, ce coût moyen avait diminué. En 2013, la courbe s’est de nouveau inversée et la subvention à l’école privée va donc elle aussi augmenter, indépendamment de l’instauration des rythmes scolaires.

Aucune suite dans les idées !
On a beaucoup de mal à comprendre la logique de la municipalité dans sa stratégie d’urbanisation. Elle engage des études partout : les Hardouinières, le Puy-Heaulme, Chauffour, Mongazon..., avec une certaine frénésie de réaliser rapidement des lotissements partout comme si elle voulait brader les terrains constructibles dont la commune dispose.

Elle achète aussi des propriétés à tout va dans certains ilots du centre-ville sans la moindre stratégie de rénovation de ces ilots et sans avoir la moindre idée sur les échéances des projets qui y seront réalisés.

C'est pour quand ?

 Depuis trois mois, elle a enfin décidé d’engager une procédure de DUP (demande d’arrêté d’utilité publique) pour lui permettre d’exproprier les deux parcelles qui lui manquent dans l’ilot Coubertin. Pour l’instant, il n’y a toujours pas eu le moindre commencement d’engagement officiel de la procédure sur le terrain... Sur cet ilot, ça fait plus de vingt ans que ça dure !

Bref, tout cela fait un peu brouillon et désordonné, sans la moindre cohérence et sans aucune visibilité sur les projets envisagés et sur les échéanciers.


SEBio : satisfaction pour leurs « amis » de l’Est parisien !
Les membres de SEBio ont noué des contacts avec d’autres associations confrontées elles aussi au voisinage d’usines du même type que Biopole et qui luttent pour ne plus en subir les nuisances. Parmi celles-ci, il en est une en particulier qui se bat depuis 2011 et qui vient d’obtenir une première victoire très importante et peut-être décisive devant le Tribunal Administratif.

Voici un extrait de l’article du Monde qui en fait état.

« C'est une décision de justice qui va réjouir bien des associations locales luttant contre des projets de traitement de déchets. Le tribunal administratif de Montreuil a annulé, jeudi 18 avril, l'arrêté préfectoral autorisant l'exploitation du centre de tri-méthanisation de Romainville (Seine-Saint-Denis), un méga projet défendu par le Syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères (Syctom), responsable du traitement des déchets produits par 5,7 millions de Franciliens.
Lancé dès 2005 et confié à la société Urbaser, le projet devait dans un premier temps traiter 322 500 tonnes par an en ayant recours au très controversé procédé du tri mécano-biologique (TMB)... L'Association des riverains de l'usine de méthanisation de Romainville (Arivem) s'était constituée en 2011 pour dénoncer un projet situé en zone urbaine dense dont elle estimait qu'il faisait courir des risques très sous-évalués à la population et qu'il provoquerait des nuisances importantes, notamment olfactives... »
Ce jugement réjouit bien sûr SEBio mais il ne les rassure pas complètement car le tribunal a motivé son jugement en faisant état des "inexactitudes, omissions ou insuffisances de l'étude de danger", qui ont conduit selon lui à sous-estimer "l'importance des conséquences du projet". C’est aussi  malheureusement, ce qui s’est également passé pour Biopole.
Pignerolle : un cadeau du vice-président chargé des Parcs et Jardins d’ALM?
Si vous allez vous promener dans le magnifique parc de Pignerolle, vous verrez peut-être des jeunes en train de travailler dans l’enclos entouré de murs où il existait une ancienne pépinière, pas très loin du château.
Une exposition de jardins éphémères...
Renseignement pris, ALM a organisé dans cet enclos qui s’y prête merveilleusement bien, une sorte de concours entre les sections horticoles des lycées techniques de la région angevine pour constituer une exposition de micro-jardins de leur conception et réalisés par les élèves eux-mêmes. L’exposition sera ouverte au public au cours du mois de juin. Malheureusement, ces jardins sont appelés à disparaître après l’été.
Nul n’ignore que le vice-président d’ALM chargé des parcs et jardins d’Angers Loire Métropole n’est autre que le maire de St Barth et de là à penser qu’il ait voulu de cette manière faire un petit cadeau à ses administrés, il n’y a qu’un pas que nous franchissons bien volontiers.

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