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Le dossier du mois

Une deuxième fleur pour St Barthélémy ?



Ce ne serait pas volé et on se demande même pour quelles raisons la commune n’a plus postulé après l’attribution de la 1ère fleur sous le mandat de G Pilet... 



Une deuxième fleur pour St Barthélémy ?

Ce ne serait pas volé et on se demande même pour quelles raisons la commune n’a plus postulé après l’attribution de la 1ère fleur sous le mandat de G Pilet...

 

La municipalité a mis les petits plats dans les grands pour accueillir bientôt le jury chargé de statuer sur l’attribution de cette nouvelle fleur. On a vu les équipes de jardiniers s’affairer dans tous les coins de la ville pour que tout soit « nickel » : plantations des parterres, entretien des espaces quelquefois un peu en déshérence dans les quartiers, apparition de « créations artistiques » inattendues comme ce cheval végétal à l’angle de la rue Pasteur... Tout était impeccable lorsque le jury a sillonné les rues de notre cité.

 

« Moi, Saint-Barthélemy-d’Anjou, je voudrais que l’on dise de moi que j’ai de cette douceur angevine et qu’ici la vie est harmonie ». C’est avec cette belle phrase que l’adjoint à la communication a introduit l’éditorial du dossier de présentation. Dans ce dossier qui a été remis aux membres de ce jury, la commune a décrit avec forces détails et beaucoup de belles photos, son patrimoine végétal et floral. Il s’est agi bien sûr de les convaincre que la commune remplit les conditions requises pour l’attribution de la deuxième fleur sur les panneaux d’entrée de ville.

 

Nous ne doutons pas un instant que cette attribution ferait la fierté de notre maire à quelques mois de l’échéance où il va présenter le bilan de son mandat à la population, bilan dont on aura l’occasion de reparler après les vacances et probablement aussi solliciter un nouveau mandat. Disons-le fièrement : St Barth dispose d’un cadre de vie au moins aussi agréable que Trélazé, sa voisine, déjà dotée de 4 fleurs, à l’égal d’Angers citée comme une référence en la matière! De quoi être jaloux !

 

Reconnaissons-le, ce dossier de présentation est très bien fait : belles photos de fleurissement, de propriétés ou d’opérations d’aménagement d’espaces publics plutôt réussies, beaux textes pour vanter et mettre en évidence les réussites florales et paysagères de la cité sans distinction de ce qui relève de l’action de la ville proprement dit ou d’ALM. Cette collectivité gère Pignerolle, Pôle 49 et le site des Ardoisières, sites qui occupent à eux trois une part très importante du territoire de la commune qui en tire évidemment un profit personnel. Tant mieux !

 

On apprend ainsi qu’il y a 54ha d’espaces verts dans la ville soit 59m2 par habitant, 2904 arbres-tige dans les parcs (29 genres différents) et le long des voiries (36 genres), que depuis trois ans le nombre de vivaces a été multiplié par 2 et qu’il y a 4000 arbustes supplémentaires sur le domaine public, deux associations de jardins familiaux...etc.

 

Dans cette présentation, le développement durable est évidemment bien mis en évidence. C’est un passage obligé aujourd’hui. Ainsi la consommation de produits phytosanitaires pour traiter les espaces publics n’a pas cessé de diminuer depuis 2001 pour être égale à zéro en 2012. On va même jusqu’à citer en exemple la mise en place de bacs à fleurs le long de la rampe d’accès à l’Annexe du Centre Social pour démontrer que dans ce bel effort en faveur de la qualité de la vie à St Barth, les handicapé en fauteuil roulant ne sont pas oubliés !

 

De même, l’aspect pédagogique n’a pas été laissé de côté avec la mise en valeur des petits jardins, des arbres fruitiers et du poulailler de Planète Enfants et plus globalement des actions mises en place en direction des adultes (le guide de l’éco-jardiner, la plantation d’un arbre pour chaque naissance...).

 

Une ville harmonieuse pour bien vivre ensemble ! Voilà ce qui pourrait constituer la synthèse de ce dossier. Rien à dire, rien n’a été oublié et il est dommage que chaque citoyen ne dispose pas de ce document qui met si bien en valeur le travail constant des quinze jardiniers de la ville et les belles ressources de notre cadre de vie.

 
Avec un dossier si bien ficelé, on ne voit pas comment cette deuxième fleur pourrait nous échapper !

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