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        LE TAM-TAM



     Le petit journal
 de la campagne

                    N°1 (suite)


Une petite maladresse qui peut devenir une grosse faute !

Ah si pourtant ! Il y a quelque chose de gênant dans ce tract. C’est même peut-être une faute politique si on veut bien considérer que presque très certainement, cette élection va se jouer sur deux tours...

La maladresse commise est la petite phrase anodine qui se veut justement le coup de chapeau à Jean-François Jeanneteau. Cette phrase est aussi certainement de nature à indisposer très franchement une frange importante d’électeurs de la commune qui n’ont pas la mémoire courte et qui ne considèrent pas que l’histoire de St Barth ait commencé seulement à partir de 2006 !

Dominique Bréjeon a aussi certainement voulu de cette manière tirer un trait sur un épisode peu glorieux qui peut ternir son image et le classer comme opportuniste. On le comprend.



 Souvenons-nous en effet qu’il figurait sur la liste victorieuse en 2001 et qu’il a été de ceux qui ont « trahi » en cours de mandat, pour rejoindre les adversaires d’alors et provoquer les élections de 2006.

Bel exemple d’opportunisme, en effet !

Lorsque D Bréjeon explique « l’élan initié par JFJ depuis 2006 », il aurait été honnête de sa part de reconnaître que St Barth doit aussi beaucoup à son prédécesseur et que, comme le coucou, JFJ a bien eu de la chance de pouvoir se nicher dans le nid confortable que Gérard Pilet et son équipe avait réussi à construire en cinq ans à peine !

Ne pas avoir su le reconnaître même en filigrane pourrait, selon les circonstances du 2ème tour, être  une faute !

De quel « élan » parle-ton ?

Puisque d’après lui, St Barth semblait n’avoir eu aucune existence avant 2006, il n’est pas inutile de lui rafraîchir un peu la mémoire en évoquant la période qui a précédé :

- la rénovation réussie du centre-ville, vouée aux gémonies par l’opposition d’alors, y compris par Dominique Bréjeon et ses amis lorsqu’ils l’ont rejointe en cours de mandat. Cette rénovation est célébrée aujourd’hui par Jean-François Jeanneteau lui-même, comme une réussite. « Une première restructuration du centre-bourg s’est achevée en 2005, elle a profondément transformé la perception du centre-ville et a redonné une dynamique sur le plan commercial et des services. Elle a également replacé le cœur administratif et associatif » : voilà ce qui est écrit en toutes lettres dans un document interne produit par la municipalité en 2009 pour lancer la procédure de concours d’architectes pour le centre-ville!

- des finances très mal en point en 2001, reconstituées sous la houlette de Joël Buret, l’adjoint aux finances entre 2001 et 2006 et ce, malgré la calamiteuse affaire de la Morlière

- les quartiers de la Reux et des Cordelles qui étaient prêts à démarrer en 2006 et pour lesquels la ville revendique aujourd’hui le label d’écoquartier. Faut-il rappeler que ce projet avait été décrié par Jean-François Jeanneteau au cours de la campagne de 2006, avant qu’il n’effectue un virage à 180° dès qu’il a été élu ?

- une formidable impulsion donnée entre 2001 et 2006 dans l’animation socio-culturelle et associative de la ville,... 

Excusez du peu mais comme héritage, on connaît pire!

« ... l’élan initié par JFJ depuis 2006 ». Quel élan ?

En matière d’ « élan », on retiendra surtout :

- celui incontestable donné à l’augmentation importante des impôts sans autre raison que le défaut de maîtrise des dépenses de fonctionnement de la ville et des dépassements importants et systématiques dans la réalisation des gros projets (au moins 40% de plus qu’annoncé à chaque fois) !

- celui qui a freiné la réalisation du programme municipal annoncé et en particulier la mise en sommeil de la Maison du Vivre Ensemble

- celui qui a également conduit à liquider un certain nombre d’animations : carnaval des enfants, la bartholoméenne, la brocante...

- celui qui n’a pas su faire évoluer un centre-ville en jachère par manque de vision et de stratégie

- et pour couronner le tout, une démocratie en trompe-l’œil comme on l’explique par ailleurs...

Si c’est pour continuer sur cette lancée, on sera certainement nombreux à dire stop !

Et les autres pendant ce temps, ils font quoi ?

Dominique Bréjeon est seul pour l’instant sur le terrain. Et ses futurs adversaires ?

On ignore où en est Géraldine Guillon mais il serait surprenant qu’elle se laisse tondre toute la laine sur le dos pendant longtemps, sans réagir. Il se pourrait bien que la riposte intervienne dès avant la trêve des confiseurs !

Quant à la future liste estampillée à gauche, elle prend son temps. En 2008, elle était partie très tôt également bien avant Noël! Ses adversaires d’alors sous la houlette de JFJ, en panne d’idées, avaient alors pillé son programme sans vergogne pour étoffer le leur et l’avait en quelque sorte « plumée ».

Cette fois, elle a opté pour la patience et elle attendra le 9 ou le 10 janvier pour annoncer la couleur. La tactique adoptée est celle du « teasing » consistant à susciter de la curiosité et de l’impatience chez les sympathisants et les électeurs. En attendant, elle fourbit tranquillement ses armes...

Elle a même commencé à faire du porte-à porte, en particulier dans les nouveaux quartiers. Pour l'instant, il s'agit surtout d'inciter les nouveaux arrivants à s'inscrire sur les listes électorales. Luc Belot, le député de la circonscription, a mis la main à la pâte... La mobilisation viendra un peu plus tard.


Porte-à-porte à la Reux
On sent d’ailleurs que l'attitude de la gauche irrite un peu les amis de Dominique Bréjeon dont un certain Joël Mauroux, devenu le « porte-flingue » préféré de JFJ après avoir été son calamiteux adjoint aux finances. En l’absence de candidat déclaré, il a concentré ses attaques au conseil municipal sur Lucile Guibert, élue d’opposition qui pourrait être cette tête de liste.

Allez Joël, encore un peu de patience ! Dans trois semaines, tu pourras y aller à cœur joie et tirer à vue sur tous ceux qui seront habillés de rose ou de vert, y compris dans le dos comme c'est ta spécialité! Attention quand même à ne pas te tirer des balles dans le pied!

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