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         LE TAM-TAM


       Le petit journal
 de la campagne

                             N°1 

Nous avons pensé qu’il était intéressant d’ouvrir une nouvelle rubrique pour rendre compte à notre manière, de la campagne électorale qui commence.

Alors que nous nous sommes efforcés jusque-là d’avoir un regard certes critique mais néanmoins objectif sur les affaires de la mairie, dans cette rubrique nous allons nous lâcher un peu plus...
         
Les places sont chères auprès du « père » !

On imagine bien, en regardant de près la photo ci-dessous parue dans Ouest-France du 13 décembre, qu’il aura certainement fallu jouer un peu des coudes pour être en « pole position », à la bonne place juste au moment où le photographe a déclenché sa prise vue !

On pourrait même presque faire un parallèle avec « la Scène » de Léonard de Vinci, avec l’apôtre Jean, supposé être le disciple préféré et qui est assis à la droite du Christ. De là à tirer la conclusion qu’à St Barth, c’est Géraldine Guillon (à gauche sur la photo) qui occupe cette position enviable, c’est cependant peut-être aller un peu trop vite en besogne.


A droite sur la photo, il y a les « dissidents » représentés par Agnès Tinchon et Dominique Bréjeon. Nous, on les appelle comme ça mais on peut se tromper car, en réalité, nous ignorons qui sont les vrais dissidents. Au grand dam de leurs « amis » d’hier, les susnommés revendiquent en effet haut et fort l’héritage de « Jean-François » et se proposent de continuer son action.

Dans le grand jeu électoral qui est lancé, ce serait donc eux les « bons » et les autres les « méchants »? Allez savoir ! En tout cas, sur la photo, tout le monde fait bloc pour être le plus près possible du « père », lequel semble très concentré sur sa truelle pour sceller dans le béton le parchemin qui témoignera de son nom et de son action dans un futur lointain!

D’ici le mois de mars, le combat va être rude entre les deux camps pour être sur la photo, le plus près possible du maire qui va certainement profiter à plein de ses derniers instants de 1er magistrat de la commune. Chaque camp va en effet essayer d’accréditer l’idée que ce dernier soutient l’un ou l’une contre l’autre, ou « lycée de Versailles ».

Objectif affiché  de D.B. : récupérer l’héritage et ratisser très large !

Dominique Bréjeon a été le premier à sortir de la tranchée et son premier tract de campagne vient d’atterrir dans nos boîtes à lettres.

Il a choisi d’occuper le terrain le plus vite possible en brûlant la politesse à Géraldine Guillon, pour être certain de pouvoir s’approprier pour lui tout seul et sans limite, tout l’héritage de Jean-François Jeanneteau. Dans la position où il se trouve, c’est plutôt bien joué serait-on tenté de dire !

Mais dans cette querelle d’héritage, on en connaît qui ne vont pas aimer ça, mais alors pas du tout !

Il faut reconnaître qu’il exagère quand même un peu en ne voulant rien laisser à ses anciens petits camarades. Certes, Jean-François Jeanneteau avait su se ménager un créneau politique un peu indéfini comprenant la droite et une frange non négligeable du centre-gauche. Dominique Bréjeon a-t-il les moyens d’occuper le même créneau ?

Ce n’est pas sûr du tout ! Et il pourrait même lui manquer le plus gros morceau de cette coalition : toute la droite ! Ce qui ferait quand même beaucoup pour  espérer faire un score plein!

En tout cas, il y a peu de chances que ses ex-« amis » le laissent faire cette récupération sans broncher et brouter leur herbe sans se rebiffer. Une querelle de famille concernant un héritage, on sait que ça peut aller quelquefois très loin...

La couleur est affichée : ce sera le gris !

Reconnaissons-le d’emblée, ce tract de Dominique Bréjeon ne manque pas d’habileté : gentil, consensuel, ouvert et rassembleur. Chacun pourra y trouver ce qu’il veut et se rassasier à satiété de mots et de phrases sans aucune aspérité et qui ne fâcherons personne.

C’est presque trop lisse pour être vrai et, comme le disent certaines mauvaises langues, même un peu trop « plan-plan »!

Il y a la brosse à reluire pour Jean-François Jeanneteau, ce qui est la moindre des choses quand on veut en être le seul légataire universel. Il y a aussi les mots qu’il faut : « vivre ensemble », « passion », « ambition »..., ce qui constitue déjà en soi tout un programme ! On parle aussi d’ « élan » de « sang neuf », d’ « innovation ». 

Bref, toute le vocabulaire habituel de la parfaite langue de bois électorale!

On peut quand même relever qu’il est aussi question de « singularité », comme pour bien marquer une frontière avec le reste du territoire d’Angers Loire Métropole, avec lequel la commune a certes son destin lié, mais pas trop n’en faut. Des fois qu'on nous confondrait avec Trélazé !

Il n’est pas indifférent que le candidat se soit lui-même habillé de gris ! Car c’est bien le créneau politique qu’il revendique : se situer dans cette zone grise, molle et invertébrée, attrape-tout, récupératrice et opportuniste, capable à la fois d’être de partout et de nulle part !


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