LE TAM-TAM
Le petit journal
de la campagne
N°1
Alors
que nous nous sommes efforcés jusque-là d’avoir un regard certes critique mais
néanmoins objectif sur les affaires de la mairie, dans cette rubrique nous
allons nous lâcher un peu plus...
Les
places sont chères auprès du « père » !
On pourrait même
presque faire un parallèle avec « la
Scène » de Léonard de Vinci, avec l’apôtre Jean, supposé être le disciple
préféré et qui est assis à la droite du Christ. De là à tirer la conclusion
qu’à St Barth, c’est Géraldine Guillon (à gauche sur la photo) qui occupe cette
position enviable, c’est cependant peut-être aller un peu trop vite en besogne.
A droite sur la photo, il
y a les « dissidents » représentés par Agnès Tinchon et Dominique
Bréjeon. Nous, on les appelle comme ça mais on peut se tromper car, en réalité,
nous ignorons qui sont les vrais dissidents. Au grand dam de leurs
« amis » d’hier, les susnommés revendiquent en effet haut et fort l’héritage
de « Jean-François » et se proposent de continuer son action.
Dans le grand jeu
électoral qui est lancé, ce serait donc eux les « bons » et les
autres les « méchants »? Allez savoir ! En tout cas, sur la
photo, tout le monde fait bloc pour être le plus près possible du
« père », lequel semble très concentré sur sa truelle pour sceller
dans le béton le parchemin qui témoignera de son nom et de son action dans un
futur lointain!
D’ici le mois de mars,
le combat va être rude entre les deux camps pour être sur la photo, le plus
près possible du maire qui va certainement profiter à plein de ses derniers
instants de 1er magistrat de la commune. Chaque camp va en effet
essayer d’accréditer l’idée que ce dernier soutient l’un ou l’une contre
l’autre, ou « lycée de Versailles ».
Objectif
affiché de D.B. : récupérer l’héritage et ratisser très large !
Dominique Bréjeon a été
le premier à sortir de la tranchée et son premier tract de campagne vient
d’atterrir dans nos boîtes à lettres.
Il a choisi d’occuper
le terrain le plus vite possible en brûlant la politesse à Géraldine Guillon,
pour être certain de pouvoir s’approprier pour lui tout seul et sans limite,
tout l’héritage de Jean-François Jeanneteau. Dans la position où il se trouve,
c’est plutôt bien joué serait-on tenté de dire !
Mais dans cette querelle d’héritage, on en connaît qui
ne vont pas aimer ça, mais alors pas du tout !
Il faut reconnaître
qu’il exagère quand même un peu en ne voulant rien laisser à ses anciens petits
camarades. Certes, Jean-François Jeanneteau avait su se ménager un créneau
politique un peu indéfini comprenant la droite et une frange non négligeable du
centre-gauche. Dominique Bréjeon a-t-il les moyens d’occuper le même
créneau ?
Ce n’est pas sûr du
tout ! Et il pourrait même lui manquer le plus gros morceau de cette
coalition : toute la droite ! Ce qui ferait quand même
beaucoup pour espérer faire un
score plein!
En tout cas, il y a peu
de chances que ses ex-« amis » le laissent faire cette récupération
sans broncher et brouter leur herbe sans se rebiffer. Une querelle de famille
concernant un héritage, on sait que ça peut aller quelquefois très loin...
La
couleur est affichée : ce sera le gris !
Reconnaissons-le
d’emblée, ce tract de Dominique Bréjeon ne manque pas d’habileté : gentil,
consensuel, ouvert et rassembleur. Chacun pourra y trouver ce qu’il veut et se
rassasier à satiété de mots et de phrases sans aucune aspérité et qui ne
fâcherons personne.
C’est presque trop lisse pour être vrai et, comme
le disent certaines mauvaises langues, même un peu trop « plan-plan »!
Il y a la brosse à
reluire pour Jean-François Jeanneteau, ce qui est la moindre des choses quand
on veut en être le seul légataire universel. Il y a aussi les mots qu’il
faut : « vivre ensemble », « passion », « ambition »..., ce qui constitue déjà en soi tout un programme ! On
parle aussi d’ « élan »
de « sang neuf »,
d’ « innovation ».
Bref, toute le vocabulaire habituel de la parfaite langue de bois électorale!
On peut quand même
relever qu’il est aussi question de « singularité
», comme pour bien marquer une frontière avec le reste du territoire d’Angers
Loire Métropole, avec lequel la commune a certes son destin lié, mais pas trop
n’en faut. Des fois qu'on nous confondrait avec Trélazé !
Il n’est pas
indifférent que le candidat se soit lui-même habillé de gris ! Car c’est
bien le créneau politique qu’il revendique : se situer dans cette zone grise, molle et invertébrée,
attrape-tout, récupératrice et opportuniste, capable à la fois d’être de
partout et de nulle part !
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