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BIOPOLE

Depuis bientôt trois ans, nous tenons cette rubrique mensuelle pour expliquer à un public aussi large que possible, ce qui se passe dans cette usine et dans son environnement proche. Nous avons intitulé cette rubrique : chronique d’un échec annoncé ! Celle-ci est la dernière et on aurait bien aimé qu’elle soit enfin annonciatrice de bonnes nouvelles...


On a expliqué dans la précédente rubrique que les conclusions de l’expert qui doit essayer d’y voir clair dans l’imbroglio technico-judiciaire de Biopole, ne seraient maintenant connues qu’après les élections municipales. Dans ces conditions, il faut évidemment attendre encore quelques mois avant que l’on ne sache enfin quelles seront les perspectives possibles pour l’avenir de Biopole et les orientations qui pourront être décidées par les nouveaux élus d’ALM.


Ce que l’on sait aujourd’hui n’incite pas à faire preuve de beaucoup d’optimisme : malgré les sommes englouties pour « bricoler » l’usine depuis sa mise en fonctionnement, les nuisances sont toujours là et on ne voit pas par ailleurs d’améliorations tangibles dans les résultats en matière de valorisation des déchets... C’est donc pour le moment un échec sur toute la ligne !

Malgré cela cependant, les puissants lobbys qui font la promotion du TMB sont toujours à l’œuvre et tentent de séduire ailleurs des élus crédules qui veulent encore y croire, en se laissant berner par des promesses d’amélioration du procédé industriel qui sont malheureusement improbables ! Les membres de SEBIO ont acquis sur le sujet des compétences qui les poussent maintenant à faire partie de réseaux associatifs qui tentent de contrer ces lobbys, là où des nouveaux projets d’usine continuent à fleurir. Leur souci est que d’autres populations ailleurs, ne subissent pas les mêmes calamités qu’eux !




Cependant, leur combat reste en premier lieu orienté vers la protection de leur propre environnement : ne plus subir les nuisances au quotidien avec des risques sanitaires dont personne ne peut leur garantir qu’elles n’existent pas, retrouver leur qualité  de vie antérieure, garantir la valeur de leurs biens... Ils sont encouragés par l’écoute plus attentive et les soutiens qu’ils reçoivent à l’approche des élections. Même à St Barth, où jusqu’à présent la majorité municipale a boudés, le dégel semble amorcé comme on l’explique dans le TAM-TAM...

En tout cas, pour ceux qui habitent tout près de l’usine, il y a une réelle lueur d’espoir. Ch. Béchu et J-L. Rotureau, candidats à la mairie d’Angers et futurs présidents éventuels d’ALM, ont été les premiers à venir à leur rencontre pour les écouter et envisager avec eux les solutions possibles pour l’avenir, sans attendre que les problèmes de l’usine soient résolus. Ils ont ainsi évoqué le rachat de leurs maisons par ALM comme solution possible pour leur permettre de retrouver une qualité de vie normale...

Avec F. Béatse les choses ont été moins simples, celui-ci leur ayant proposé de venir le voir dans sa permanence de la Roseraie, ce qui est apparu à leurs yeux comme une attitude pour le moins irrespectueuse. Ils le lui ont fait savoir et finalement le rendez-vous aura bien lieu sur place, comme avec les deux autres... JC Antonini, président d’ALM, n’a jamais daigné venir les voir et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle, ils lui ont adressé en guise de mot d’adieu, cette lettre ouverte qui explique sans détour leur colère, leur grande amertume face à la forme de dédain qu’ont manifesté les autorités à leur égard...




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