Entre la programmation de départ d’un équipement et le projet qui naît des cogitations des architectes après des réflexions plus poussées, il est extrêmement rare que les éléments de programme soient revus à la baisse et que les estimations du départ soient tenues...
La crèche parentale Pigeon-Vole n’a pas échappé à la règle : l’avant-projet sommaire présenté par l’architecte modifie très sensiblement les intentions originelles et l’ « ardoise » finale va évidemment s’en ressentir. Mais il s’agit du bien-être de nos « chères têtes blondes » et quand on aime, on ne compte pas !
La crèche parentale Pigeon Vole qui accueille 16 enfants constitue une belle réussite. Installée dans un ancien pavillon d’instituteur de l’école de la Venaiserie, l’équipement avait besoin d’un sérieux « lifting » pour continuer à offrir aux enfants un cadre agréable et aux normes. De plus, la capacité d’accueil va passer à 18 enfants. La ville a donc lancé une étude pour voir de quelle manière il était possible d’adapter l’équipement existant sur l’emprise actuelle et l’étude de faisabilité avait proposé un programme de réhabilitation, programme qui a été approuvé par le conseil municipal.
Une consultation d’architecte a permis de retenir le cabinet Grimaud (parmi les références de ce cabinet, il y a en particulier la réhabilitation et l’extension de la piscine Jean Bouin à Angers). Celui-ci vient de rendre son étude avec quelques modifications par rapport au projet initial : 26 m2 de plus de surface bâtie et par voie de conséquence, une estimation du projet quelque peu alourdie...
Premier constat que l’on pouvait déjà subodorer : le site existant de Pigeon Vole est un peu étriqué dès lors que l’on ne veut pas toucher pas à la maison voisine. Pour « rentrer » le programme sur l’espace disponible, il faudra donc gagner un peu d’emprise supplémentaire en déclassant une petite partie du domaine public. Cela ne crée aucune difficulté particulière à cet endroit !
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Le projet dans son environnement |
Quant au programme lui-même, outre les 26 m2 supplémentaires, il prévoit également de détruire ce qu’on appelle la véranda et de construire du « dur » à sa place. Tout ceci se traduit par un surcoût de 130000€ TTC pour un coût global estimé de l’ordre de 410000€. Plus de 30% d’augmentation !
Au final, avec la participation de 136800€ de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF), la « réserve parlementaire » qui vient en appoint de 12000€ (tous nos remerciements à notre cher député qui semble apporter une attention toute particulière à notre commune, on se demande bien pourquoi !), et la récupération de la presque totalité de la TVA, la ville en sera de sa poche d’environ 192000€.
Le projet est sur les rails et devrait être approuvé au conseil municipal du mois de décembre. Si tout va bien, le chantier pourrait démarrer au cours du printemps 2012 et être achevé vers la fin de l’année prochaine.
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