Quelques échos de la Décision Modificative adoptée au dernier conseil municipal et du THV, du renouvellement des CCQ, des pots bleus à la Ranloue et l’ « ardoise » de l’effacement des réseaux à la Venaiserie... voilà quelques informations que nous pouvons vous transmettre sous le manteau ce mois-ci..
Le point principal de l’ordre du jour du conseil municipal d’octobre était l’examen de ce qu’on appelle la Décision Modificative (DM). Cette démarche consiste à ajuster les inscriptions budgétaires prévisionnelles du Budget Primitif (BP) aux réalités du terrain (avenants aux marchés de travaux, ajustements des dépenses de fonctionnement...). Elle permet aussi d’affecter des recettes excédentaires lorsque celles-ci existent ; ce qui est le cas depuis que la municipalité a compris la vertu de la rigueur en matière de gestion budgétaire et grâce aussi aux augmentations d’impôts qui ont été votées depuis 2008.
La minorité n’a rien trouvé à redire aux décisions qui ont été présentées, ce qui ne veut évidemment pas dire qu’elle approuve tout ce qui est engagé...
Dans l’avenir, le budget communication du THV, jusque-là intégré au budget global de la communication de la ville, va faire partie de celui du THV. Rien de plus normal que d’intégrer la communication du THV au budget du THV! Pourquoi donc n’y a-t-on pas pensé plus tôt ?
Le risque existe évidemment de voir certains ( des « mauvais esprits » certainement) considérer qu’en raison de l’augmentation apparente du budget du THV, l’aide de la ville au fonctionnement de cet outil culturel ait elle-même augmentée. Ce qui ne sera pas le cas ! Qu’on se le dise !
Mais on reconnaît que ça ne va pas être toujours très facile à expliquer !
Les CCQ : c’est reparti comme en 40 !
Il semble qu’il y ait un peu de mouvement dans les CCQ. Beaucoup d’anciens, peut-être un peu découragés par les résultats obtenus, ont renoncé alors que de nouveaux membres, souvent plus jeunes, se sont inscrits pour y travailler.
Quoi qu’il en soit, il y a toujours des ratés dans la manière de fonctionner. Ainsi, alors que le maire disposait de l’étude du cabinet d’architecte sur le centre-ville bien avant les grandes vacances, les référents des CCQ n’avaient encore rien reçu lorsqu’ils ont été invités à la fin du mois d’octobre à une réunion à la mairie pour en parler. Une fois de plus !
Un raté de plus qui fait vraiment mauvais effet au moment où il y a la volonté affichée par la municipalité de relancer la démocratie participative. Un mauvais augure ?
Collectif Famille : pas la foule !
On a déjà évoqué ici de quelle manière le CCAS organisait la démocratie participative en son sein, par l’intermédiaire de collectifs regroupant des professionnels de la mairie, du CCAS lui-même, de la CAF ou autre, et bien sûr de citoyens volontaires et intéressés par les thèmes mis en débat : famille, intergénérationnel, aînés, handicap, jeunesse...
La grande difficulté de ce mode d’organisation est de trouver des plages horaires de réunion qui conviennent à tout le monde : les fonctionnaires qui ne veulent pas à juste titre prolonger leurs horaires de travail dans la soirée, les actifs qui sont au travail durant la journée et qui ne sont disponibles que le soir... Et aussi bien sûr, des citoyens volontaires en nombre suffisant!
A la dernière réunion du collectif « Famille », il n’y avait que 4 présents. Voilà qui doit quand même amener les élus à se poser des questions !
Qui connaît le SIAM ? Il s’agit du syndicat intercommunal chargé d’organiser l’enseignement de la musique sur les territoires du Plessis-Grammoire et de Pellouailles-les-Vignes, syndicat auquel a adhéré St Barth en 2010. Celui-ci rappelons-le a suppléé l’Amicale Laïque pour gérer l’école de musique, une structure lourde et complexe en raison du statut très particulier des musiciens et des nombreux temps partiels requis, en apportant la compétence et la sécurité juridique requises...
Ce SIAM manque singulièrement de notoriété dans la population bartholoméenne en dehors bien sûr des familles des enfants qui fréquentent l’école de musique. La commission culturelle a donc souhaité que le Magazine répare cette anomalie sous la forme d’un article à paraître prochainement qui donne des précisions sur cette structure.
Des pots bleus : on en redemande !
Comme on l’a vu dans le dossier consacré au réaménagement de la place Allende, le nouvel aménagement proposé autour de la fontaine, il n’a pas été question de supprimer les pots bleus si décriés lors de leur apparition vers 2005! Tout juste leur nombre va-t-il être un peu diminué.
Il y a 5 pots en rab’ !
Ils vont être installés à la Ranloue ! La proposition en a été faite à la commission des travaux qui en a accepté le principe en suggérant toutefois de les regrouper au lieu de les disséminer !
Du mouvement à la mairie !
Deux figures déjà un peu anciennes et reconnues quittent St Barthélemy pour de nouvelles évolutions de carrière ailleurs. Il s’agit de Marie Cotonéa, ancienne responsable de la Communication qui s’en va à Baupréau et de Claude Lebreton, pilier des services techniques et qui va se trouver promu à la tête des services techniques d’Andard-Brain.
Bon vent à tous les deux !
Enfouissement des réseaux à la Venaiserie : ce n’est pas donné !
On a eu l’occasion de relater ici de quelle manière, les habitants du quartier de la Venaiserie avaient réussi à obtenir de la mairie que l’opportunité du câblage soit mise à profit pour enfouir les réseaux aériens d’éclairage public et de télécommunication datant de l’origine du quartier...
Comment résister en effet devant la détermination ferme de quelque 60 familles du quartier qui avaient signé une pétition et qui sont venues en délégation la déposer à la mairie !
L’ « ardoise » vient de tomber : il y en a pour près de 150000€ ! Ah quand même !
Les arbres sont la vie !
Ils ont ainsi proposé d’en supprimer quelques uns : un chêne envahi de capricornes dans l’impasse des Charmilles, des peupliers malades à la Gemmeterie ou encore un autre peuplier du côté du Puy Heaulme. Ils ont également proposé de végétaliser certains lieux particuliers comme l’olivier de la paix, le pied du mât du panneau d’information électronique ou l’entrée du collège...
Un élu a aussi suggéré que les arbres plantés par les enfants dans le cadre de l’opération « Un arbre par enfant », soient rapidement remplacés lorsqu’ils meurent. Ce qui est le bon sens même et ce que tout le monde a facilement admis. En revanche, ils ont fait preuve d’une certaine réserve à l’idée d’étiqueter chaque arbre au nom de l’enfant qui l’a planté, une pratique en vigueur dans certaines villes.
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