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Le biopole : encore des soucis!

        Biopole : les riverains se rebiffent !

       La CLIS (Commission Locale d’Information et de Surveillance) et le réseau sentinelle qui veillent au bon fonctionnement de Biopole, constatent que malgré les efforts d’ALM et de l’exploitant de l’usine, les problèmes sont loin d’être tous réglés et qu’en particulier les mauvaises odeurs persistent aux abords de l’usine.

         Mais les riverains et les observateurs extérieurs ne veulent rien laisser passer...


     Lors d’une réunion de la CLIS le 16 novembre, un premier bilan a pu être présenté un an après l’achèvement de l’usine et le démarrage de la période d’essais : quantité de déchets traités, production de compost et d’énergie, analyses des rejets... La réception définitive de l’usine est prévue au mois d’août 2012. On s’aperçoit que l’on n’a pas encore atteint le niveau optimal de fonctionnement du site et que pour y parvenir, il faudra mieux trier les déchets qui rentrent dans l’usine et aussi certainement « importer » des biodéchets hors du territoire angevin pour que la chaîne de traitement produise les résultats escomptés...

       En effet, plusieurs disfonctionnements ont eu lieu depuis la mise en service de l’usine, ce qui, dans une période de mise en route et de réglage de la chaîne de traitement biologique, peut être considéré comme normal. Véolia a, rappelons-le, une obligation de résultats et ALM s’est par ailleurs engagé à financer les aménagements qui s’avéreront nécessaires pour parvenir à un niveau zéro de nuisances autour de l’usine.

       Le problème le plus difficile à traiter est celui des odeurs. Ce problème persiste malgré les aménagements qui ont déjà été effectués pour pallier les défauts constatés dans la chaîne de traitement ou le fonctionnement courant de l’usine et qui pourraient en être à l’origine. On comprend évidemment l’inquiétude grandissante des riverains qui sont indisposés très régulièrement dans un périmètre plus ou moins large en fonction de la direction du vent. Ils considèrent en outre que leurs propriétés ont déjà perdu beaucoup de leur valeur et qu’elles deviennent même invendables tant que la situation actuelle persistera... Ils ne sont donc pas prêts à lâcher quoi que ce soit et ils vont se regrouper en association et prendre un avocat pour mieux se défendre.

       Mais certains commencent aussi à se demander si l’air malodorant qui se propage dans l’environnement de l’usine, n’est pas chargé de bactéries et de micropolluants nuisibles à la santé des travailleurs de l’usine mais également de celle des riverains dans un rayon de quelques centaines de mètres... Pour le savoir, il faudra procéder à un bilan environnemental complet et complexe... Véolia commence semble-t-il à manifester quelques signes d’agacement devant la pugnacité des membres du réseau sentinelle et leurs questions embarrassantes...

      Bref, il reste encore du chemin à parcourir pour que cette usine, modèle de développement durable et fleuron de la technologie écologique, réponde aux espoirs que le choix d’un procédé biologique de valorisation des déchets avait fait naître pour remplacer l’incinérateur de la Roseraie...




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