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ACTUS DU MOIS

      La piscine : on sait maintenant ce que ça va coûter !

      Lorsqu’elle était interrogée sur le coût prévisionnel d’exploitation de la piscine, la municipalité restait toujours dans le vague, avançant un ordre de grandeur de 350000€. La ville a maintenant fixé les tarifs et les plages d’ouverture et elle cerne donc mieux ce que ce bel équipement va coûter...


       Pour établir un coût prévisionnel d’exploitation, il n’y a pas de mystère : on calcule d’un côté les dépenses (accueil du public, surveillance des bassins, fluides, entretien et maintenance des équipements techniques, entretien des locaux...) et de l’autre les recettes (entrées et prestations diverses). Comme les recettes ne couvrent jamais les dépenses, c’est le budget municipal qui comble la différence.

        Des plages horaires d’ouverture aussi larges que possible
      Pour parvenir à réaliser ce compte d’exploitation prévisionnel, il a fallu en premier lieu fixer les plages horaires d’ouverture, celles-ci déterminant le nombre d’heures de surveillance de bassin et de présence de personnel d’accueil et par voie de conséquence le nombre de postes à créer en plus pour le fonctionnement courant de l’équipement. Les coûts des fluides (eau, énergie) dépendent également des amplitudes d’ouvertures.

       Une tarification calculée au plus juste
     Le deuxième élément déterminant est celui des tarifications. On sait combien il est difficile d’établir une grille de tarifs qui réponde à des critères multiples et souvent antagonistes. D’un côté, il existe la préoccupation normale de réduire le coût pour le budget municipal, ce qui pousse à tirer les tarifs vers le haut. De l’autre, il y a la nécessité de rendre l’équipement le plus attractif possible par rapport à l’offre qui existe déjà à Trélazé ou à Angers, ce qui pousse à la modération et à une tarification correspondant bien aux revenus de la population bartholoméenne. Enfin, il faut également veiller à ne pas exclure les familles où chaque euro dépensé pèse lourd dans le budget familial.

      De ce point de vue, on peut louer les services municipaux qui se sont livrés à une enquête minutieuse de la tarification pratiquée dans un certain nombre de villes de la région, dont Cholet, Angers, Saumur, Segré, La Flèche, Chemillé... C’est à partir de cette enquête que la tarification a été établie, la proposition qui a été soumise au conseil municipal s’établissant au niveau moyen des tarifs pratiqués dans la région (cependant un peu plus élevés qu’à Angers).

      Le seul élément qui reste un peu aléatoire est celui de la fréquentation de la piscine. En cumulant les différents publics concernés, il a été tablé sur 85500 entrées annuelles, ce qui reste à confirmer dans la réalité. Avec l’attrait du neuf, ce chiffre paraît tout à fait accessible nonobstant cependant la météo au cours de l’été, période où la piscine couverte sera fermée.

        Une ponction non négligeable dans le budget municipal
     Pour que le décompte présenté soit parfaitement juste, il aurait également fallu prendre en compte l’amortissement de l’équipement, pratique en vigueur dans les entreprises privées pour établir le coût réel de chaque équipement, En l’état, il donne cependant déjà l’impact sur le chapitre dépenses courantes de la ville. Avec des coûts estimés à près de 570000€ et des recettes de 215000€, le déficit global sera de 355000€ environ. Cependant, avec la fermeture du BAM, le surplus réel de dépenses pour la ville sera de 200000€.

      Il n’y a plus qu’à...

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