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ECHOS DU CONSEIL MUNICIPAL

     Un Budget Primitif 2012 en demi-teinte !

      Après l’exercice du DOB au début du mois de décembre où le maire avait déjà plus ou moins annoncé le report de la construction de la Maison du Vivre Ensemble, il s’agissait  ce 30 janvier de voter la copie définitive du BP 2012. Cela aurait pu être pire!


       Les perspectives ne sont pas réjouissantes car la ville n’est pas encore rentrée dans le cycle vertueux d’une gestion bien maîtrisée : les dépenses de fonctionnement continuent à augmenter plus vite que les recettes, ce qui est structurellement dangereux. Sans maîtrise drastique de ces dépenses, c’est l’ensemble de l’équilibre budgétaire qui est en cause avec à terme de nouvelles augmentations d’impôts. Fort heureusement cette année, l’extinction d’une charge financière de 400000€ pour l’aménagement du centre-ville, apporte une bouffée d’oxygène salutaire qui permet de donner une apparence satisfaisante au BP.

      En cette année 2012, l’augmentation de 8% des charges générales de fonctionnement s’expliquent largement par la mise en route de la piscine, mais pas seulement : les charges de personnel sont toujours structurellement orientées à la hausse et les dotations d’ALM et de l’Etat à la baisse... D’ailleurs, si on a bien compris les propos tenus par le président de la République à la télévision, le tour de vis envers les collectivités territoriales n’est pas terminé. Quel que soit le vainqueur au mois de mai prochain, il n’y a plus à espérer d’embellie de ce côté : l’Etat n’a plus d’argent et il va tenter de se refaire un peu sur le dos des collectivités en compensant de moins en moins les charges qu’il leur transfère et en réduisant les dotations globales de fonctionnement (DGF). Avec des indicateurs déjà « tangents » et des perspectives aussi peu optimistes, il faut donc certainement faire preuve d’une vigilance accrue dans la manière de gérer la commune.

      C’est le message qu’a souhaité faire passer la minorité du conseil municipal. Pour celle-ci, cela veut dire passer chaque ligne de dépense au tamis de la rigueur, réduire les investissements pour ne pas se mettre dans le rouge du point de vue de l’endettement déjà élevé. Pour cela il faut définir des priorités claires dans la liste des projets en attente surtout lorsqu’ils génèrent des charges de fonctionnement supplémentaires. Un premier pas a été fait avec le report de la Maison du VE, mais ce ne sera pas suffisant malgré les perspectives encourageantes du point de vue démographique et les retombées fiscales attendues du côté de Pôle 49.

      Quand est-ce qu’on commence ?

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