Biopole : après Incinérator, bientôt Odeurator ?
On a déjà relaté ici les désagréments, pour ne pas dire plus, que subissent les riverains depuis la mise en service de Biopole. Ces riverains s’organisent, mais ils se sentent un peu seuls et abandonnés...
Lorsqu’ils se tournent vers la municipalité pour quémander son soutien, celle-ci se lave un peu les mains en les renvoyant vers ALM, maître d’ouvrage du projet et donc responsable de son bon fonctionnement.
C’est évidemment imparable du point de vue juridique, mais est-ce faire preuve de responsabilité? Pour l’instant, il n’y a que le conseiller général, ancien maire de St Barth qui s’engage et qui tente de secouer le cocotier : il a écrit à ALM, à Véolia et il se démène pour tenter de débloquer la situation, non sans amertume car il n’a pas la mémoire courte !
Si on se reporte 8 ans en arrière en effet, on se souvient peut-être que ceux qui se retranchent aujourd’hui si courageusement derrière ALM pour ne rien faire, ne voyaient pas les choses de la même façon lorsqu’il s’était agi de refuser l’implantation d’une usine d’incinération à ce même emplacement. Incinérator avait alors rassemblé beaucoup de bartholoméens dont beaucoup font aujourd’hui partie de la majorité municipale. A l’époque, la lutte contre le projet d’incinérateur avaient été souvent subtilement dirigée autant contre le maire de St Barth que contre ALM et avait été à l’origine de la crise qui avait conduit au changement de municipalité en 2006 à St Barth et au choix du procédé de valorisation qui a été mis en oeuvre à Biopole. Ce choix était certainement le bon mais il faut aussi en assumer les conséquences...
Alors pourquoi, ces élus si actifs entre 2004 et 2006 sont-ils si timorés aujourd’hui ? Pourquoi Incinérator si efficace contre le projet d’incinérateur ne se reconstitue-t-il pas en Odeurator pour soutenir les riverains? Pourquoi y a-t-il comme une gêne au sein de la majorité municipale et pourquoi les riverains se sentent-ils si seuls dans leur combat ?
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