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LES ACTUS Cinq Jardins

Drôle d’arrangement aux Cinq Jardins !

Le promoteur va fournir les végétaux et c’est le Service technique de la ville qui va réaliser les espaces verts de la première tranche de l’opération qui comprendra quatre immeubles d’habitat collectif en location et en accession, l’immeuble de bureaux ainsi que la totalité des quarante pavillons en cours de construction.

Drôle d’arrangement pour une opération immobilière privée et qui demande quand même quelques explications...


On connaît maintenant mieux l’échéancier de livraison des différents bâtiments en cours de construction ou prévus à court terme. Elles figurent sur le plan ci-joint. La seule incertitude réside dans le rythme de commercialisation des logements collectifs : celui-ci est actuellement plutôt faible (un logement par mois seulement en moyenne), ce qui repousse évidemment le lancement du bâtiment C3, le dernier de cette 1ère tranche et situé à l’entrée de l’opération.



Pour l’immeuble de bureau, le promoteur a décidé d’arranger un peu les façades. A un certain moment, il a été question que la Croix Rouge s’y installe mais cette idée a été abandonnée. Ces bureaux seront proposés à la location.

Quoi qu’il en soit, il faut déjà penser aux aménagements qui devront accompagner ces immeubles et qui vont constituer le futur cadre de vie des résidents futurs dont les premiers devraient arriver avant l’été. Les voies internes et les réseaux de desserte sont à la charge du promoteur, ce qui est normal. Lorsque tout sera terminé, ces voiries seront transférées dans le domaine public de la ville qui aura en charge de les entretenir.

Mais pour la réalisation des espaces verts, le promoteur et la ville ont conclu un drôle d’arrangement : Gambetta fournira les végétaux, la ville réalisant les travaux forcément bien plus onéreux car il s’agit pour l’essentiel de la main d’œuvre... On a aussi appris que le promoteur allait prendre à sa charge la réalisation de parkings le long de la rue des Vergers, en partie sur l’emprise des espaces verts. Ces parkings sont réalisés à la demande des habitants de la Paperie. Comprenne qui pourra !

Déjà, l’idée même que la ville intervienne comme prestataire dans une opération immobilière privée est inhabituelle, mais qu’elle s’érige en entreprise pour réaliser des travaux dans le cadre d’arrangements qui s’apparentent à du troc, est plus que surprenant.

On aimerait vraiment en savoir un peu plus sur ce qui fonde ce type d’arrangement et donc avoir connaissance des accords conclus avec Gambetta lors du lancement de ce projet. Qu’est-ce qui motive en effet l’engagement de la ville dans des travaux qui relèvent habituellement  de la responsabilité du promoteur ?

S’agit-il de participer financièrement à un projet difficile à réaliser sans aide de la collectivité, ce qui n’est pas interdit par la loi dès lors que la ville y trouve également son intérêt comme c’est le cas ici ? S’agit-il de compenser le manque à gagner pour le promoteur lié à la création de logements collectifs sociaux dans le projet, comme c’est également le cas à la Reux ?

On a vraiment le sentiment que l’arrangement conclu entre la ville et Gambetta a pour finalité de dissimuler des accords qui auraient été passés en catimini. Ce serait tellement mieux en effet si les équivalences en terme financier étaient explicitées et clairement expliquées de préférence à ce type de troc dont on ne saura jamais combien il aura exactement coûté. On sait en effet que les agents de la mairie seront payés sur le budget du personnel, le coût du matériel sur des lignes budgétaires éparses, que le temps réel passé sur le chantier ne sera pas décompté convenablement, de telle sorte que personne ne sera jamais capable de faire un décompte global précis.

Vive la transparence !


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