Résultats des élections : la tendance du 1er tour confirmée au 2ème!
A l’issue du 1er tour, en cumulant les résultats des
candidats, le rapport de force supposé entre la droite (en lui attribuant la
totalité des voix de Le Pen et de Bayrou) et la gauche, était le suivant :
52,27 pour Sarkozy et 47,56 pour Hollande...
Le résultat a été très différent...
Le rapport de force réel au 2ème
tour s’est finalement établi à 56,49 pour Hollande et 43,51 pour Sarkozy. Que
s’est-il donc passé ?
Le nombre de votants a été
quasiment identique (plus de 84,50%) avec des électeurs du 1er tour
qui ne sont pas venus contrebalancés par de nouveaux votants. En revanche, le
nombre de bulletins non exprimés (blancs ou nuls) a très sensiblement augmenté
(+4,42%). Si on se réfère au sondage national publié à la veille du 2ème
tour, le plus proche du résultat final (IFOP qui donnait 52/48), l’abstention
et le vote blanc ou nul serait le fait des électeurs de Bayrou (un tiers
environ) et de Le Pen (moins de 30%) et très loin derrière, à ceux de Mélenchon
(autour de 10%). En appliquant cette grille, le calcul théorique excède le
résultat réel de 20 à 25%. En raison de la sociologie et de la tradition
bartholoméennes, on peut raisonnablement penser que le vote Mélenchon en faveur
de Hollande a été massif et que le vote nul et blanc pourrait donc être très
largement attribué aux électeurs de Bayrou et de Le Pen dans des proportions
qu’il est difficile d’établir.
Pour ce qui concerne les reports
en faveur de Sarkozy et de Hollande, le sondage indiquait que 55% des électeurs
de Le Pen et 37% des électeurs de Bayrou se reportaient sur Sarkozy au 2ème
tour. En appliquant cette grille à St Barthélemy, le résultat obtenu serait
inférieur à la réalité, ces reports en faveur de Sarkozy ayant donc été très
largement supérieurs à ces taux.
Quoi qu’il en soit, la
sensibilité de gauche reste très majoritaire à St Barth. Ceci explique
parfaitement la stratégie de communication du maire et son souci permanent de
bien traiter les élus de la majorité municipale qui se réclament de gauche, en
d’essayant lui-même de gommer autant que possible son appartenance et ses
amitiés politiques « droitières ».
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