La réforme des rythmes
scolaires : St Barth s’y prépare activement
La semaine des 4,5 jours à l’école est
maintenant à peu près définitivement actée même s’il subsiste encore un doute
sur l’échéance de sa mise en application...
Malgré les inévitables
oppositions qui existent encore concernant cette réforme, elle est maintenant
acceptée par l’ensemble de la communauté éducative. Le travail scolaire va
s’effectuer désormais sur 4,5 journées par semaine avec moins d’heures par
journée et sur 180 jours annuels au lieu de 144 actuellement.
Avec ces nouvelles dispositions,
l’accueil des enfants sur le temps péri-scolaire va subir de profondes
modifications. Ce sera le plus souvent aux communes de prendre en charge les
enfants pour un nombre d’heures qui va sensiblement augmenter dans l’occupation
des garderies périscolaires, des centres aérés et des équipements sportifs, et
donc un coût supplémentaire à prévoir dans les budgets. Le ministre souhaite
que la réforme soit mise en application dès la prochaine rentrée.
Pour s’y préparer, un comité de
pilotage a été mis en place, animé par l’adjointe aux affaires scolaires et à
l’enfance et comprenant en outre l’adjoint à la communication et au personnel
communal (ancien directeur d’école lui-même) et des fonctionnaires communaux en charge
des services concernés.
Par ailleurs, il a été prévu la
mise en place d’une commission extra-municipale associant les associations des
parents d’élèves et les enseignants du privé et du public, des représentants
des parents de chaque école... pour débattre des problèmes posés et émettre un
avis sur les propositions qui seront formulées. Un calendrier précis de
réunions a été défini pour que tout puisse être prêt pour le mois de juillet,
date à laquelle le conseil municipal décidera des mesures à prendre.
Cette commission extra-municipale
aura en particulier la possibilité de prendre connaissance des résultats de
l’expérimentation qui a déjà été menée à l’école de l’Isoret à Angers depuis
2010 et de l’évaluation qui en aura été faite par la communauté éducative de cette
école.
Tout serait donc pour le mieux,
s’il n’y avait un petit hic, « un tout petit rien Mme la Marquise » qui gâche
un peu ce schéma de concertation et de préparation. Malgré ses demandes, la
minorité municipale n’aura en effet aucun représentant dans le comité de pilotage, ce
qui est franchement dommage dans un dossier où il est recherché le consensus le
plus large possible.
Ironie du sort, juste au même
moment, cette minorité a été invitée à faire partie d’un autre comité de
pilotage qui doit se pencher sur la question du fleurissement de la commune. En
traduisant ces décisions certainement prises au plus haut niveau, ces élus ont
compris qu’on leur reconnaissait une compétence pour les "petites fleurs", mais
pas dans le domaine de la garde et de l’accueil des enfants !
L’adjointe aux affaires scolaires s'est rendue compte de ce faux-pas de la municipalité et elle a été un peu gênée par cette situation où au contraire elle recherchait le meilleur moyen de parvenir à un dialogue apaisé et fructueux. Elle a donc tenté de rattraper le coup et
de rassurer les élus de la minorité en leur expliquant que de toute manière,
toutes les propositions qui seront faites passeront en commission avant leur
approbation définitive et qu’ils auront donc la possibilité de faire entendre
leur point de vue.
Mouais ! Mais après ce
qui s’est passé au dernier conseil municipal, ils sont quand même en droit de
douter de cette bonne volonté ! Chat échaudé craint l’eau froide !
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