EDITORIAL
Peut-on se comparer à Trélazé?
Nonobstant les questions que pose
l’attitude de la commune du point de vue de la solidarité communautaire, Trélazé
vient de réussir un très joli coup de com’ pour asseoir sa notoriété au-delà
des frontières de l’agglomération angevine où son dynamisme est déjà largement
reconnu. Alors que jusque-là c’était l’ardoise qui constituait son premier repère
identitaire, avec Loire Aréna et le championnat d’Europe de Basket pour
inaugurer sa salle, la ville s’est hissée à un autre niveau et s’est dotée
d’une nouvelle image.
Trélazé a financé sa salle de
20M€ avec finalement très peu d’aide extérieure et surtout sans augmentation
des impôts locaux. Si on ajoute à çà, le dynamisme de la commune en matière de
développement, la qualité de ses équipements culturels et de son animation (vie
associative et culturelle, le « festival estival » dont la renommée
grandit d’année en année...), on est amené à se demander comment ils y arrivent.
Si on compare Trélazé et St Barth, on ne peut qu’être encore plus interrogatif.
La ville est certes endettée mais St Barth l’est aussi !
Les impôts ont augmenté de plus de 20% pour la part communale depuis 2008 dans notre commune
et de nouveaux contribuables sont arrivés en nombre. Comment, avec ce supplément important de ressources , n’a-t-on finalement réussi
qu’à financer une piscine de 8M€ pourtant largement subventionnée par ailleurs,
alors que dans le même temps un certain nombre de manifestations destinées à
animer la commune ont disparu (la « bartholoméenne », le carnaval, la
brocante...) ou sur le point de disparaître (écofolies) ?
Cherchez l’erreur !
La vie municipale déjà un peu léthargique
depuis quelque temps, va se mettre en sommeil pendant les deux mois de
vacances. Ce blog va faire la même chose et ses rédacteurs vont se ressourcer
pour être de nouveau en pleine forme à la rentrée.
Bonnes vacances à tous nos fidèles lecteurs
et rendez-vous pour une nouvelle édition vers la fin du mois de septembre
prochain.
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