EDITO
Adieu
Mr le Maire !
Il en va en politique comme en sport... À l'issue des
confrontations qui jalonnent la vie démocratique, arrive le moment où la hargne
que peuvent manifester les adversaires les uns contre les autres, doit céder le
pas à l'estime et au respect... Quand le match est terminé et que chacun a
donné le meilleur de lui-même pour défendre loyalement ses couleurs, que l’on soit
vainqueur ou vaincu, on se serre la main sans rancune et sans regret...
Ironie du sort, Jean Gilles vient de quitter définitivement
la scène, juste à la veille de nouvelles élections municipales. Bien que retiré de la vie
publique depuis plus de dix ans, la passion qu’il vouait à St Barth l’aurait à
peu près certainement poussé une fois de plus, à s’engager plus ou moins
ouvertement dans cette campagne. Il n’en aura pas eu le temps et nul ne peut
donc plus désormais revendiquer son « parrainage ».
Le temps n’est plus aux
critiques mais à la reconnaissance et au respect.
Il ne s’agit pas de
tomber dans une flagornerie déplacée pour lui reconnaître des talents qu’il
n’avait peut-être pas. Il ne s’agit pas plus de se complaire dans une forme
d’hypocrisie tout aussi inconvenante pour le couvrir d’éloges aujourd’hui,
après l’avoir si durement critiqué du temps où il exerçait les mandats que les
bartholoméens lui avaient renouvelés à 6 reprises.
Que l’on ait partagé ou
non ses convictions, que l’on ait été d’accord ou non avec les choix qui ont
été les siens pour piloter les destinées de la commune, si ce n’est le cœur, du
moins la raison nous dit que cet homme a été celui de l’engagement au service
des bartholoméens pendant quatre décennies. Poussé par des valeurs humanistes
qui lui ont également valu une forte reconnaissance dans son milieu
professionnel, il a donné le meilleur de lui-même pour ce qu’il pensait être le
bien-être de ses concitoyens.
Il mérite donc
aujourd’hui l’hommage unanime de la population et le respect qui est dû à ceux
qui ont su donner sans compter.
Adieu Mr le Maire !
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Après
l’émotion causée dans la commune par le décès de Jean Gilles, puis l’annonce du
maire de ne pas se représenter suivie aussitôt de la « rupture » de
l’attelage municipal, nous allons entrer dans la « trêve des
confiseurs ». C’est une période où les couteaux vont être laissés au
vestiaire pour un court répit...
Bonnes
fêtes à tous !
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