LE TAM-TAM
Le petit journal
de la campagne
N°4
|
Géraldine Guyon va devoir sortir de sa coquille !
Le regard de l’ « expert »
Voici l’avis de notre « expert » sur la nouvelle
situation de l’ex-majorité municipale après son éclatement : « D’un côté on a la loyauté de 6 ans de
première adjointe, les compétences, la franchise et la légitimité conférée par
la démocratie interne (se reporter à la presse locale) et une liste aux
sensibilités diverses. De l’autre, une liste de gauche qui ne dit pas son nom,
animée par l’estime de soi, les ambitions personnelles et les ralliements au
plus offrant. Le suffrage universel aura vite fait de trancher ».
Le diagnostic et le pronostic sont sans appel. Comme on le
voit, ce n’est pas gentil pour Dominique Bréjeon vouée aux gémonies après
avoir pourtant si bien servi!
En matière de légitimité et de démocratie interne
concernant la désignation de Géraldine Guyon, on sait que l’on peut faire une
confiance aveugle à l’UMP, inégalable dans ce domaine...
Mais revenons à la tête de liste désignée par ce vote
interne. Sans dénier à Géraldine
Guyon des qualités humaines indiscutables, on peut cependant déjà dire que l’on
n’a pas souvent vu exprimer des points de vue construits et élaborés sur les
grands dossiers dont elle avait la charge. On demande donc à voir! Une de ses
anciennes collègues de la majorité municipale a même perfidement exprimé des
doutes en la matière : « Pftt !
En dehors de l’urbanisme, elle ne connaît rien ! ».
Et en effet, on est en droit de se poser des questions
lorsque l’on sait que sous la responsabilité de cette adjointe à l’urbanisme
et aux grands projets, le coût de la piscine a été multiplié presque par
deux (8M€TTC au lieu de 4,8M€TTC annoncés) et que les autres projets
significatifs du mandat (vestiaire des Ardoises, crèche Pigeon Vole...) ont tous vu les prévisions initiales augmenter de
40 ou 50%, entraînant comme on le sait une forte augmentation des impôts locaux
pour faire face aux dépenses. N’en déplaise à Daniel Houlle, ces chiffres
révèlent quand même quelque part un défaut grave de maîtrise des dossiers.
Même en matière d’urbanisme où elle est réputée compétente, le
bilan réalisé ci-dessus n’est pas très flatteur : l’opacité des projets de
la municipalité laisse à penser qu’elle n’a pas de vision très élaborée sur le
devenir du centre-ville, l’affaire de la Poste où la ville n’a rien vu venir en
apportant la preuve.
Tout ceci constitue déjà une première indication...
« Une
liste aux sensibilités diverses ». Quelles sensibilités ?
On aimerait en savoir un peu plus concernant ces
sensibilités. Il est curieux en effet de constater combien les candidats de
l’UMP ou du centre-droit (UDI et autres) se montrent toujours réticents à
s’engager sous leurs couleurs, comme si se proclamer franchement de droite
était une maladie honteuse. Et aussi, comme si le fait de s’engager dans la vie
municipale n’impliquait pas chez les candidats de porter des convictions politiques
pour orienter les choix indispensables dans la gestion de la cité.
Le coup réussi en 2006 et en 2008 de l’apolitisme et de
l’ouverture ne va pas pouvoir cette fois se renouveler à St Barth :
Géraldine Guyon n’est pas Jean-François Jeanneteau. Dès lors que le courant
qualifié de « gauche » par notre expert a fait sécession au sein de
la majorité municipale, la droite est face à elle-même, sous la bannière de
l’UMP !
Un tract incolore,
inodore et sans saveur !
Le premier tract de campagne de Géraldine Guyon illustre
parfaitement cette stratégie consistant à avancer masqué, sans annoncer la
couleur ! « Cette équipe est
sans étiquette politique, elle rassemble des femmes et des hommes aux
sensibilités différentes, à l’image de notre commune ». Voilà ce qui est
écrit !
Quelles sont ces sensibilités ? Pourquoi ne sont-elles
pas annoncées ? Prendrait-on les citoyens bartholoméens pour des demeurés
auxquels on voudrait faire passer des vessies pour des lanternes ?On ne reproche pas à cette liste d’être à droite : il
est indispensable et normal que cette sensibilité défende son projet et sa
vision de l’avenir de la commune pour que les électeurs s’expriment en
connaissance de cause.
On lui reproche de ne pas dire clairement ce qu’elle
représente ! On se chargera donc de combler cette lacune tout au long de
la campagne.
Et
pendant ce temps, à gauche...
Une gauche encore
convalescente...
Nous avons expliqué dans ce blog la position difficile qui a
été celle de l’opposition au conseil municipal, coincée entre sa volonté d’être
constructive sur certains projets et la nécessité pour elle d’exprimer des avis
divergents sur certaines orientations fondamentales.
Au sein de la gauche, les plaies de la division des années
2000 ne sont pas encore totalement cicatrisées et personne ne s’est jamais fait
d’illusion quant à la difficulté de la reconquête de la mairie... Cependant, le
retrait du maire et l’éclatement de la majorité municipale lui donnent de
nouveau des raisons d’espérer, alors que la plupart des grands acteurs des
discordes des années 2001-2006 vont également disparaître du paysage politique
local.
Elle se sent donc de nouveau requinquée et le vent en poupe.
Elle observe avec intérêt et non sans amusement, les divisions de ce qui fut la
majorité municipale. Mais elle n’a pas pour autant changé quoi que ce soit dans
la manière de se préparer aux élections du mois de mars prochain.
Elle sait que rien n’est joué et que les bartholoméens ne lui
feront de nouveau confiance que si elle est capable de leur présenter une
alternative sérieuse et crédible, allant au-delà d’une union de façade...
Une préparation sereine
et sans pression
Depuis plusieurs mois, un groupe de réflexion se réunit
régulièrement pour esquisser le projet municipal à la lumière du bilan du
mandat et du diagnostic qui a été mené pour définir les priorités de la
commune.
En parallèle, il a été élaboré une stratégie misant sur un
vaste rassemblement autour d’un socle de valeurs et d’orientations communes,
plutôt que sur la recherche d’une union de la gauche négociée entre des
appareils politiques pour établir le poids respectif de chaque organisation et
la répartition des postes.
Tout le travail de préparation a donc été mené sans pression
et les contacts pris pour construire la liste, sans que le nom du chef de file
n’ait été divulgué au public, tactique qui a visiblement agacé ses adversaires...
Cette fois ce sont eux qui se sont mis à découvert pendant que la gauche
affinait sereinement son projet.
La liste est ficelée et elle va en surprendre plus d’un.
Hormis la présence de quelques anciens élus, elle va en effet mettre en scène beaucoup
de nouveaux citoyens, d’une moyenne d’âge de 48 ans et représentatifs des
différents quartiers et de la diversité de la population de notre ville.
On vous en parlera plus en détail la prochaine fois !
Un « canard sans tête » ? Notre
expert a tout faux !
Dans son blog, Daniel Houlle ironise sur l’annonce qui a été
faite dans la presse avant Noël par les élus de gauche pour se rappeler au bon
souvenir des bartholoméens, dans l’attente de la présentation de sa tête de
liste.
Notre expert, qui lit peut-être dans le marc de café, s’est
permis d’émettre un pronostic sur le profil du « suicidaire » qui se dévouerait pour être la tête de
liste de la gauche, avec la certitude d’être « laminé » au mois
de mars prochain : probablement un enseignant à défaut d’une
« pointure » extérieure type député, parachutée localement par manque
de ressource interne, pensait-il.
On ne peut pas dire que sur ce coup-là, il ait vraiment eu du
nez ! Contrairement à Michel
Audiard qui disait que « ce
n’est pas parce qu’on n’a rien à dire qu’il faut fermer sa g... », on
lui suggère un peu de prudence la prochaine fois. Heureusement que le ridicule
ne tue pas !
Un nouveau leader qui
n’est pas un inconnu et qui connaît la musique...
Au terme du processus de préparation du projet et de la
constitution de la liste, le futur chef de file a été désigné sans pression et
sans luttes intestines, de la manière la plus sereine qui soit. C’est Dominique
Provost, un homme de la société civile et non encarté, qui a été choisi. C’est
certainement une petite surprise pour ses adversaires !
Celui-ci est un ancien ingénieur électronicien de
l’ex-Technicolor, retraité et par ailleurs fondateur et chef de chœur de la
chorale Ocarina bien connue à St Barth. Dominique Provost a déjà été conseiller
municipal d’opposition sous l’ère de Jean Gilles et il connaît donc la musique,
même s’il s’est mis en retrait de la vie municipale depuis 2001.
C’est un homme d’écoute, facile de contact, ouvert au
dialogue mais en même temps capable d’autorité, ce qui constitue les qualités
essentielles que l’on peut attendre d’un maire !
Le bal va
commencer !
Lorsque l’on compare les tracts d’annonce de candidature, le
constat est frappant.
Dominique Bréjeon se contente de revendiquer un héritage et
le parrainage supposé de l’ancien maire. Géraldine Guyon essaie de masquer la
vraie nature de sa liste et n’assume pas les convictions qui la portent.
Il n’y a que Dominique Provost qui dise clairement et sans
ambiguïtés les références politiques de gauche auxquelles se réfèrent les
femmes et les hommes de sa liste. Les convictions assumées collectivement par
l’ensemble des colistiers, confèrent à la liste qu’il va prochainement
présenter, une force collective qui doit créer la dynamique annoncée !
Tout est donc
maintenant en place pour que la valse à trois temps annoncée par Daniel Houlle , valse qui pourrait devenir à quatre temps si le PC décide de se lancer à son tour avec l'extrême-gauche, puisse être lancée.
Musique maestro !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire