Les brèves du mois
Une fois n’est pas
coutume, ce mois-ci on va commencer par les brèves. En grattant bien les fonds
de tiroir, on est parvenu à vous en proposer quelques-unes. Il faut reconnaître
que les élus ont maintenant l’esprit entièrement tourné vers les élections de
mars prochain.
Centre aquatique : un budget «
personnel » conséquent !
Le centre aquatique attire beaucoup de monde, mais plus il y
a de monde et plus il faut de personnel pour le faite tourner. Après plus d’une
année complète de fonctionnement, on est maintenant en mesure de caler
définitivement les besoins en personnel :
- 4
maîtres-nageurs à temps plein
- 2 caissières
(1 à 25/35ème et 1 à 23/35ème)
- 3 agents à
23/35ème
- des
vacataires BNSSA pour un équivalent de 2 temps-plein environ
- 1 équivalent
temps plein pour le technique
- des saisonniers d’été : 5 BNSSA, 1 caissière, 2 agents d’entretien
- des saisonniers d’été : 5 BNSSA, 1 caissière, 2 agents d’entretien
Le coût annuel pour le personnel représente la coquette somme
de 386000€.
Subventions sportives : on serre les
boulons !
C’est l’OMS (Office Municipal des Sports) qui regroupe
l’ensemble des clubs et sections sportives de la commune, qui a la charge de
répartir la manne municipale. Cette année la subvention globale attribuée aux
clubs représente 165000€, ce qui en l’absence de club de haut-niveau représente
une somme coquette pour le budget de la commune.
Bien entendu, les demandes formulées excédaient cette somme.
Mais la fermeté a prévalu et il n’a pas étéquestion d’octroyer un centime de plus. D’ailleurs dans les années à venir, les élus seront peut-être soumis à des choix douloureux en raison des difficultés grandissantes que vont connaître toutes les collectivités territoriales à boucler leurs budgets.
Les demandes nouvelles d’aménagements d’aires sportives pour
des sports qui ont un caractère confidentiel comme le base-ball, suscitent
naturellement une forte réticence. Il en est de même lorsqu’il existe des
demandes de création nouvelle de club (ou de section sportive) à vocation
purement communale et drainant à priori peu d’adeptes, celles-ci requérant des
créneaux de salle et forcément de nouvelles subventions de fonctionnement.
Peut-être faudrait-il à l’avenir que certaines demandes de
cette nature soient traitées non au niveau de chaque commune, mais à un niveau
intercommunal ou carrément communautaire.
Rythmes scolaires : le bilan s’affine
Les organismes qui contribuent au fonctionnement des TAP
comme le SIAM (apprentissage de la musique) et les associations sportives, sont
également interrogés et sollicités pour affiner les prestations mises en place,
dans le souci de satisfaire les besoins des enfants.
C’est la bonne méthode et on peut vraiment affirmer que St
Barth fait partie des bons élèves pour la mise en place de cette réforme !
CCAS : un budget en augmentation
constante !
Lors du débat d’orientation budgétaire du CCAS, il a été
présenté quelques tableaux qui représentent la progression des budgets du CCAS
depuis 2006. Celui-ci a plus que doublé en 8 ans, passant de quelque 400000€ en
2006 à 932500 en prévisionnel 2014.
La subvention de la ville quant à elle est passée de près de
400000€ à 535000€.
Il faut évidemment tenir compte de la variation des
prestations assurées par le CCAS (dont le portage des repas à domicile
représente une part importante). Grosso modo, la subvention de la ville couvre
à peu près les charges de personnel du CCAS, le reste des recettes provenant
des subventions de la CAF ou d’autres organismes, ainsi que des recettes de
fonctionnement dont le portage des repas représente à lui seul quelque 120000€.
BIOPOLE : c’est reparti comme en 40 !
On vous fait grâce ce mois-ci de notre « chapeau » qui
rappelle mois après mois le fiasco prévisible de cette opération.
Alors que les fêtes de Noël avaient laissé un certain répit
aux riverains situés sous les vents dominants, dès la nouvelle année, les
odeurs sont revenues plus tenaces et plus insupportables que jamais !
Il est malheureusement très peu probable qu’il se passe quoi
que ce soit avant les élections de mars. En effet, l’expert appelé pour établir
un diagnostic du fonctionnement de l’usine et pour tenter de définir les
responsabilités dans les disfonctionnements constatés et qui devait déjà rendre
un rapport vers l’été 2013, attendra que les élections soient passées pour
s’exprimer.
Le nouveau futur président d’ALM aura donc rapidement sur son
bureau, dès son intronisation, un
dossier épineux qui va certainement occuper beaucoup de son temps ! Les
riverains sont en effet de plus en plus excédés et impatients et ils
n’accepteront pas d’être « balladés » indéfiniment.
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