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             LE TAM-TAM

Le petit journal
de la campagne
N°7


En battant la campagne !

Une dernière séance d’émotion au conseil municipal


Lors du conseil municipal de la fin janvier, on a assisté à une grande « séquence émotion », comme s’il s’était agi de la dernière séance de la mandature de Jean-François Jeanneteau. Son complice et ami dans le complot qui a abouti au renversement de Gérard Pilet en 2006, a fait le panégyrique du maire avec des accents qui auraient presque tiré des larmes des yeux des présents.

« Jean-François est l’homme a rendu la sérénité à notre commune»... « Entre l'homme de gauche athée et l'homme de consensus catho, il s'agissait sans doute d'une alliance de circonstance au départ mais très rapidement nous avons engagé un travail en partenariat avec un partage total des dossiers.» Et on en passe !

C’était presque grandiose ! On se demande d’ailleurs comment une alliance aussi forte et basée sur de telles valeurs, convictions et amitié, a pu tourner finalement en « eau de boudin » et conduire au fiasco que l’on connaît : l’explosion de la majorité municipale dont on nous vantait tant la solidité depuis 2006! C’est le mystère de la politique !

Mais derrière cette posture de Joël Mauroux, il y avait aussi un autre message subliminal. Celui-ci a habilement pris les devants et brûlé la politesse aux autres colistiers regroupés sous la bannière de Géraldine Guyon, pour montrer la proximité extrêmement forte qui existait entre lui (et le courant qu’il représentait) et Jean-François Jeanneteau. Il s’agissait donc de démontrer par ricochet aux yeux de la population que forcément, ce dernier ne pouvait que soutenir Bréjeon, le très grand ami de Mauroux qui l’avait rejoint dans l’aventure de 2006! Vous suivez ?

Malgré les applaudissements nourris de la majorité municipale reconstituée en apparence le temps d’un discours, il n’est pas certain que Géraldine Guyon et ses amis aient autant apprécié cet hommage !

Jean-François Jeanneteau serein

Ceux qui croisent le maire ces temps-ci à la mairie ou ailleurs disent tous la même chose : c’est un homme serein, comme libéré qui est devant eux. Il n’hésite plus à commenter à sa manière l’actualité sans la moindre pression avec le regard de celui qui a décroché et qui ne se sent plus  concerné... Après lui le déluge en quelque sorte !

Il se garde bien de prendre parti et de laisser entendre vers qui vont ses préférences. Même face à Dominique Provost ou aux anciens élus de son opposition, il a un comportement beaucoup plus « cool » et presque amical.

Bonne retraite Jean-François !

Géraldine Guyon : des réunions « tupperware »

Le problème de Géraldine Guyon, pourtant adjointe au maire depuis 2006, c’est qu’elle est restée un peu trop dans l’ombre du maire dans la conduite des dossiers dont elle avait la charge (urbanisme et grands projets) et que finalement, très peu de bartholoméens la connaissent. Et puis son bilan n’est pas aussi flatteur qu’on veut bien le dire et on peut émettre quelques doutes sur ses compétences réelles (cf le coût final de la piscine qui a presque doublé !).

Elle a donc entrepris de faire ce que l’on appelle des « réunions tupperware » chez les sympathisants, lesquels invitent des citoyens de leurs relations pour discuter en direct avec la candidate. C’est une méthode assez efficace pour se construire des réseaux mais, ça demande beaucoup de temps pour toucher beaucoup de monde et compenser son handicap.

Il lui sera cependant difficile d’éviter à un certain moment, de se confronter au terrain.

La photo qui interpelle



Cette photo de la liste BRVE conduite par Géraldine Guyon, intrigue un peu et interpelle l’imagination. Brahim Sehlaoui est en train de regarder dans une autre direction que tous les autres colistiers et on se perd en conjecture pour en connaître la raison :
-          considère-t-il qu’il est plus photogénique vu de profil que de face ?
-          regarde-t-il vers sa gauche pour marquer une certaine nostalgie de l’époque où il se targuait de faire partie de l'Internationale Socialiste ?
-          ou enfin, regarde-t-il le chemin parcouru entre 2001 et 2014 depuis qu’il a commencé sa longue migration vers la droite de l’échiquier politique?

Attention Brahim ! Si tu continues, après l’UMP, de ce côté-là il n’y a plus que le Front National et on espère quand même que tu sauras arrêter à temps !

Une « bréjeonnnette » dans les rues de St Barth !

La "roturette" à Angers
A Angers, Jean-Luc Rotureau a innové pour aller au contact des électeurs. En plus d’un modeste local de campagne rue Jules Guitton en centre-ville, il a loué un utilitaire sur lequel il a affiché son portrait, ses couleurs et son slogan de campagne. Ce véhicule sillonne la ville, ce qui constitue une sorte d’affichage permanent mobile pendant que ses adversaires s’épuisent à vouloir tenir des panneaux avec des affiches recouvertes aussitôt qu’elles sont collées.

Avec sa « roturette », il a même suscité l’intérêt des médias nationaux. Les angevins s’habituent à voir celle-ci sillonner les rues et à rencontrer le candidat venu à leur rencontre dans tous les quartiers de la ville. Elle est très présente sur les marchés et là où il se passe un évènement intéressant. Cette « roturette » permet des discussions sur la rue et même s’il le faut, des tête-à-tête approfondis autour d’un café dans le véhicule qui est équipé d’une table et de chaises de camping...

Dominique Bréjeon a trouvé cette idée très intéressante et certains d’entre vous auront peut-être eu le privilège de voir un camping-car avec ses couleurs et son portrait. Le rédacteur de ces lignes l’a vu une seule fois, stationné aux abords de Pignerolles un  dimanche où il faisait beau et il a beaucoup regretté de n’avoir pas eu son appareil de photo pour vous le montrer. Depuis, il est devenu invisible !

Si vous avez la chance de voir ce camping-car, faites-nous signe !

SEBIO : de nouveaux soutiens à la pelle !

Alors que les riverains de BIOPOLE se battent depuis trois ans, seuls en dehors de quelques soutiens épars et isolés, la proximité des élections municipales semble avoir éveillé l’attention de nombreux candidats aux difficultés qu’ils subissent.

Dans la rubrique mensuelle consacrée à Biopole, nous évoquons ainsi l’intérêt porté par les candidats angevins et sur lesquels portent les espoirs de SEBIO pour sortir enfin d’une situation invivable. Mais du côté de St Barth, ça frémit aussi !

On sait que la municipalité de St Barth s’est jusqu’à présent refusé à toute solidarité avec SEBIO en se retranchant derrière ALM pour ne rien faire. Comme si un maire n’avait pas le devoir de s’intéresser à ses administrés lorsque ceux-ci subissent des situations de nuisance et même de péril sanitaire  Mais aussi bien Géraldine Guyon que Dominique Bréjeon ont compris que ce dossier arriverait certainement à un moment ou à un autre dans le débat municipal et qu’il était dangereux pour eux de ne rien faire.

L’un et l’autre ont donc demandé à rencontrer SEBIO pour prendre le pouls et pour apporter leur soutien à l’association. Ils ont été quelque peu embarrassés lorsqu’il leur a fallu expliquer leur silence depuis maintenant trois ans que les nuisances de Biopole se sont abattues sur le secteur de la Bouvinière et du Bas-des-Vignes. Ils ont essayé de se rattraper en expliquant qu’ils étaient liés par la solidarité municipale et en démontrant qu’ils avaient maintenant pris la mesure du dossier.

L’association ne s’engagera pas sur le champ politique, ses adhérents pouvant avoir des sensibilités différentes. Elle ne fera pas la fine bouche et ne leur en tiendra donc pas rigueur. Elle n’espère qu’une chose : que tout le monde s’y mette pour sortir les riverains de la situation intenable dans laquelle ils se trouvent.

Lorsque ces lignes ont été écrites ils attendaient également une demande rendez-vous de la part de Dominique Provost qui a au préalable effectué une visite de Biopole. Peut-être que Laurent Lelièvre s’y mettra aussi...

C’est la dernière rubrique de notre TAM-TAM, en espérant qu’il vous aura un peu aidé à éclaircir vos idées sur les forces en présence. Notre espoir est que le 30 mars au soir, le vainqueur soit Dominique Provost ! C’est jouable si la gauche sait se mobiliser autour de son projet et que tous les sympathisants de gauche savent aussi placer les intérêts de la commune au premier plan de leur motivation...

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