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LE TAM-TAM

Le petit journal
de la campagne
N°6







Dernière sur la ligne de départ et première à l’arrivée ?

Une liste largement renouvelée

Elle en a mis du temps à sortir, au point où certains citoyens de gauche se demandaient ce qui se passaient. Mais on sait que les bons plats qui ont mijoté longtemps sont aussi les plus savoureux. En réalité, mûrie par ce qui s’était passé au cours des dernières élections de 2006 et de 2008, elle a pris tout son temps...

Elle a joué en deux temps comme dans les meilleurs « teasing » des campagnes publicitaires. En premier lieu, elle a révélé le nom de la tête de liste Dominique Provost, ce qui a permis à celui-ci de commencer sa campagne et d’être reconnu comme le « patron » incontesté du projet en cours de préparation. Puis, dans un deuxième temps elle a été révélée au grand public, en pleine lumière, juste au moment où la campagne allait commencer à se débrider un peu.

Dans la liste qui a été présentée dans la presse ce samedi 15 février, il n’apparaît plus que trois noms parmi les élus de l’opposition actuelle dont deux en position éligible et finalement très peu de candidats déjà présents en 2008. Il y a beaucoup de têtes nouvelles représentant un nouveau visage et un panel très large de St Barth dans sa configuration d’aujourd’hui.



Lucile Guibert
Guillaume Harmand
Tous les quartiers sont réunis y compris la Reux, les Cordelles et les Cinq Jardins. La moyenne d’âge se situe en-dessous de 50 ans et chose intéressante en cas de victoire, des responsabilités importantes seront confiées à des jeunes : Lucile Guibert, 30 ans, 1ère adjointe en charge de l’Enfance et des Affaires scolaires, Guillaume Harmand 26 ans, futur adjoint aux Sports... C’est aussi certainement un gage d’innovation et d’audace...

Une liste classée à gauche sans ambiguïté

A St Barth, les derniers grands scrutins nationaux ont marqué sans conteste un positionnement de la commune à gauche dans un rapport de force de 55/45% environ. Il est donc normal qu’un certain nombre de candidats veuillent occuper ce créneau et donc revendiquer une étiquette à gauche.

Il n’y a curieusement qu’à droite, que l’on veut masquer son appartenance et qu’on prétend pouvoir gouverner une ville de 9000 habitants, en voulant cacher qui on est et quelles idées ou valeurs on veut défendre et porter ! L’apolitisme est une tromperie et même une caricature : dans sa définition originelle, faire de la politique ce n’est pas autre chose que de s’intéresser aux affaires de la cité et de la collectivité. Pourquoi serait-il honteux d’être étiqueté à droite et encarté à l’UMP ou à l’UDI et qu’il faille le cacher aux électeurs? Ceux-ci n’auraient pas le droit de le savoir ?

St Barth Dynamique affiche clairement le soutien du PS, d’Europe Ecologie-Les Verts. C’est donc bien une liste de gauche. C’est courageux de sa part à un moment où ces partis de gouvernement n’ont pas une grosse cote dans l’opinion. Mais c’est aussi une façon pour cette liste de couper l’herbe sous les pieds de Bréjeon et de ses amis qui revendiquent aussi d’être de gauche, certains d’entre eux comme Mauroux n’ayant jamais cessé de se réclamer des Verts.

Qu’on se le dise : si Bréjeon se revendique de gauche, c’est par pur opportunisme.

De la même manière, Laurent Lelièvre sait qu’il ne sera pas maire de St Barth et sa prétention de vouloir représenter toute LA gauche s’apparente à un pur positionnement idéologique sans rapport avec la réalité du terrain.

C’est à la fin du marché que l’on va compter les bouses et on verra à ce moment-là de quelle manière les citoyens auront décrypté les messages que chaque liste tente de leur faire passer!

Et maintenant, place à la campagne !

On entre maintenant dans la dernière phase de la campagne, celle où il va falloir convaincre les bartholoméens. Pour l’instant, on en est encore un peu dans les déclarations de principe et les grandes intentions généreuses. Mais on ne pourra pas éluder les questions de fond pendant encore longtemps : les projets-phare, le programme, les moyens, la fiscalité...

Sur ce plan, la droite et Bréjeon veulent jouer sur la continuité du mandat actuel et misent sur le « consensus mou » qui s’est instauré dans la ville avec la gouvernance de Jean-François Jeanneteau. Est-ce un bon positionnement sachant que finalement le bilan n’est pas si fameux, que les impôts locaux ont fortement augmenté, que les dépenses de fonctionnement ne sont pas maîtrisées et que l’on ne voit pas clairement sur quelles options se fondent l’avenir de St Barth?

Les colistiers de la liste St Barth Dynamique ont pris leur temps et ont beaucoup travaillé pour élaborer leur projet. Ce sont eux qui vont porter le changement de « braquet » qu’il est aujourd’hui indispensable d’impulser à St Barth pour ne pas qu’elle se laisse décrocher !

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